Les besoins en sang et dérivés sont très importants. Des ruptures de stocks pénalisent régulièrement nombre de grands malades nécessitant des transfusions. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) vient d’émettre des propositions pour que les critères de sélection des donneurs de sang liés aux risques infectieux soient modifiés.
Déjà, depuis le 16 mars 2022, il n’y a plus aucun questionnaire sur l’orientation sexuelle et tous et toutes, sans discrimination concernant leur activité sexuelle, peuvent proposer leur sang.
Certains actes comportent un risque de contamination infectieuse (piercing, tatouage, acupuncture, sclérose de varices, mésothérapie, endoscopie avec instrument flexible) et donner son sang pouvait être dommageable. Le HCSP propose que la durée d’exclusion après ce type d’actes, qui était de 4 mois, soit ramenée à 2 mois compte tenu des nouveaux tests mis en œuvre pour identifier un possible danger infectieux. Si le donneur peut certifier que du matériel à usage unique a été utilisé pour l’acupuncture, la sclérose des varices ou la mésothérapie, il n’y aurait plus de mesure d’exclusion.
Les personnes ayant des antécédents de transfusion sanguine et des voyages ou séjours au Royaume-Uni supérieurs à un an cumulé dans la période du 1er janvier 1980 au 31 décembre 1996, seront toujours exclues du don de sang. En effet il persiste des incertitudes sur l’évolution de l’épidémie de variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob qui a sévi en Grande-Bretagne durant cette période.