Musiques Pluri’elles à Orléans

Commentaires

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1. Merci à MagCentre de présenter aux lecteurs le Verfügbar aux enfers de Germaine TILLION, opérette qu’elle a écrite à Ravensbrück pendant sa déportation.
   Je voudrais ajouter 2 mots sur Germaine TILLION que j’ai eu la chance de rencontrer.
   Elle n’était ni musicienne, ni artiste; la musique qu’elle a utilisée pour son opérette est une création collective : les chanteuses du “chœur” improvisé étaient ses camarades de chambrée, chaine d’amitié invisible. Elles évoquaient et adaptaient par bribes les musiques de l’époque. Ces “exercices de mémoire” s’appliquaient également aux recettes de cuisine pour tromper la faim.
   Bien auparavant, dans les années 30, elle avait utilisé son appareil de photos dans les Aurès, en Algérie, pour documenter son projet de thèse d’ethnographie. 1500 clichés ont été retrouvés chez elle en 1999 par hasard. 35 d’entre eux ont été retenus pour leur caractère humain et exposés à la médiathèque d’Orléans tout le mois de mars 2019. MagCentre s’était impliqué et s’en était fait l’écho.
   Toute la vie postérieure de Germaine TILLION – son regard d’ethnographe, son amour de la vie et des vivants, son gout pour la plaisanterie – ont fait d’elle, selon ses proches, “l’éternelle engagée”.

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