Le traditionnel concert de Noël, offert par le chœur symphonique, la maitrise du Conservatoire et les solistes de l’Orchestre Symphonique d’Orléans, a fait salle comble ce samedi 21 décembre salle de l’Institut, dans un beau programme allant de Schubert aux Christmas carols de John Rutter, dirigé par Émilie Legroux.
Le chœur symphonique, la maitrise du Conservatoire et les solistes de l’OSO en concert à l’Institut le samedi 22 décembre 2024. Photo Isabelle Rouard
Par Anne-Cécile Chapuis
Le public était au rendez-vous et n’a pas été déçu par la prestation des forces vives de l’OSO et du Conservatoire réunies dans un programme festif. Le ton est donné par la brillante ouverture de Russlan et Ludmila de Glinka. Les cinq instrumentistes à vent rejoints par l’orgue et la contrebasse ont fait merveille dans une musique virtuose et trépidante qui fait la part belle aux solistes comme au tutti dans un ensemble parfait.
C’est ensuite l’entrée du chœur symphonique et ses quelque cinquante choristes pour la Messe en sol de Franz Schubert. Cette œuvre de jeunesse du grand compositeur classique offre de beaux accents de ferveur, particulièrement mis en valeur par les trois solistes Daphné Corrégan, soprano, Corentin Backès, ténor et Marc Labonnette, basse. L’orchestration pour ensemble de vents donne un aspect jubilatoire et brillant à cette courte messe bien écrite pour le chœur qui s’y engage avec musicalité et conviction.
Daphné Corrégan, Corentin Backès et Marc Labonnette, solistes. Photo AC Chapuis
Le chœur maitrisien, composé d’une bonne trentaine d’enfants et jeunes, fait souffler ensuite un vent de fraicheur sous les ors de l’Institut. Leurs belles voix au service des carols anglais est un régal pour l’oreille. L’ensemble des chanteurs et instrumentistes ont ensuite unis leur élan pour des chants placés sous le signe de la Grande Bretagne, un pays où il fait bon chanter Noël, avec les compositeurs-phare du genre que sont John Rutter et Goff Richards.
Les jeunes du chœur maitrisien dirigés par Émilie Legroux. photo Isabelle Rouard
Tradition et modernité
En bis, le Gloria de John Rutter vient clore un programme judicieusement choisi, alliant tradition et modernité. Les thèmes connus sont toujours plaisants à écouter en cette période de fêtes où la musique a une place prépondérante, et les entendre re visités par les harmonies contemporaines ou dans une version alliant voix et vents est un vrai plaisir pour le public qui ne s’y est pas trompé avec ses applaudissements nourris.
Rendez-vous est pris pour les prochains concerts de l’OSO les 8 et 9 février dans un programme qui, là aussi, réunira les compositeurs romantiques et contemporains.
Pour aller plus loin dans Magcentre :
https://www.magcentre.fr/307382-voyage-en-angleterre-via-artenay-par-le-choeur-symphonique-dorleans/