Peu implanté dans les territoires, le parti présidentiel Renaissance veut développer son implantation locale en animant des listes d’union ou de rassemblement en mars 2026. La campagne vient de débuter à Orléans avec notamment une mobilisation des militants pour partir à la rencontre des habitants.

Nicolas Bertrand, président de Renaissance Loiret Photo Magcentre
Par Jean-Jacques Talpin.
En 2017 Emmanuel Macron avait posé les premiers jalons de son élection présidentielle en s’appuyant sur une « grande marche » qui avait vu les militants sillonner les campagnes et les villes. Une démarche victorieuse que Renaissance veut renouveler dans la région. Les militants du Loiret relancent donc l’initiative avec « la grande marche pour 2026 » pour interroger dès le début de l’année prochaine, consulter les citoyens, faire remonter leurs questions, dresser un état des lieux. « Il faut aller à la rencontre des électeurs explique Nicolas Bertrand, président de Renaissance Loiret, il faut asseoir notre implantation locale qui n’est pas assez forte » Une première rencontre régionale des « Jeunes avec Macron » (Jam) vient donc de se tenir à Orléans notamment avec Ambroise Méjean président national de ce mouvement de jeunes.
Vers des listes d’union
L’occasion de mobiliser les plus jeunes de la région mais pas uniquement, avec notamment une séance de formation sur la vie municipale pour que le parti soit prêt à engager cette bataille. Les investitures interviendront plus tard, sans doute avant l’été. Renaissance veut en particulier affirmer sa présence dans le Loiret à Orléans, Fleury-les-Aubrais, Sully, Montargis, Gien, Marcilly-en Villette, etc. Aujourd’hui, Renaissance ne dirige qu’une ville dans le Loiret, Pithiviers avec Philippe Nolland qui ne devrait pas se représenter. La campagne pourrait alors être menée par Anthony Brosse, l’actuel député de la 5ᵉ circonscription. « Mais nous ne revendiquons pas des listes sous enseigne Renaissance, poursuit Nicolas Bertrand. Nous privilégierons des listes d’union et de rassemblement avec nos partenaires d’Horizons, de l’UDI et du Modem mais aussi avec tous ceux qui se retrouvent dans nos valeurs du centre droit et du centre gauche ».

Les jeunes macronistes prêts pour la bataille. Photo Magcentre
Quelle liste à Orléans ?
Évidemment le point le plus difficile dans le Loiret se situera à Orléans. Quelle sera l’attitude de la députée Stéphanie Rist, actuelle conseillère municipale, que l’on disait proche de Serge Grouard ? Et que fera alors Caroline Janvier ancienne députée Renaissance (pas en grande intimité… avec Stéphanie Rist) battue par le NFP et qui est en voie de constituer un mouvement et un réseau pour être prête dès l’an prochain. Mais chez Renaissance certains espèrent que cette initiative de Caroline Janvier rencontrera des échos venant d’autres listes émanant d’individuels ou même de la gauche écologiste et citoyenne. Réponse sans doute dès les premières semaines de 2025.
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