Orléans vu d’en O, c’est drôlement bO. Les pieds sur terre et la tête en l’air, Didier Depoorter et Édith Combe signent à quatre mains un superbe ouvrage sur la métropole orléanaise. Et présentent une expo pendant trois week-ends à la galerie Empreintes pour aller encore plus O.
Edith Combe et Didier Depoorter (photo DD)
Par Jean-Luc Bouland.
En cette approche de Noël et des périodes de cadeaux, il est parfois bon de prendre de haut le monde qui nous entoure. C’est ce que nous proposent le photographe Didier Depoorter et la journaliste Edith Combe dans un ouvrage judicieusement nommé « Orléans et sa Métropole vues d’en O » qui nous aide à prendre de l’altitude, via un drone malicieux, pour apprécier la ville préfecture du Loiret et ses environs. Chez eux, depuis des décennies, le O est presque une signature. Quand l’un décline les deux O de photo dans son nom, la seconde joue à gogo à associer les mots, et le tout donne un ouvrage plein de brio.
Ancien correspondant pour La République du Centre (et membre du PCCO), évitant de prendre pour des O les 3 zéros de l’année 2000, il devient pro en 1999, ce qui lui donnera l’idée d’un livre sur les enfants nés cette année-là. Depuis, Didier Depoorter a multiplié les innovations et les prix autant que les illustrations de livres et les reportages, dont certains de MagCentre. Mais, dit ce passionné de photos aériennes, « afin d’être autonome et de limiter le coût écologique », il a décidé de passer le permis de télépilote lors du premier confinement, prenant ses premières photos à cette période. Une bonne façon pour lui de redécouvrir Orléans, en réalisant près d’un millier de prises de vue pour la Métropole et ses acteurs qui les trouvaient « inédites, impressionnantes et superbes ». Un point de vue résolument différent de la ville et ses environs, qui méritait de se retrouver dans un livre, ce qui vient d’être fait. Et, après une première exposition à l’office du Tourisme, partenaire de l’ouvrage, il expose une trentaine de ses clichés à la Galerie Empreinte pendant trois week-ends, le vernissage ayant lieu ce jeudi 28 novembre, en fin de soirée.
Pour parfaire l’ensemble, les plus de cent clichés présents dans le livre sont accompagnés de textes signés Édith Combe, journaliste depuis une vingtaine d’années, passée par les arts graphiques, adorant s’amuser avec art avec les lettres et les couleurs, fort présentes dans le livre. « J’ai même créé ma maison d’édition, Mine 2 rien, pour publier mes polars de littérature jeunesse », dit celle qui multiplie les salons du livre, les ateliers d’écriture ou la création de podcasts, sa nouvelle passion. Nul ne sait si elle utilise encore une lampe de poche pour lire un livre sous la couette, mais il semble bien que cette amoureuse des bons mots en ait gardé quelques étoiles dans les yeux, comme celles que l’on voit dans le ciel, avec ou sans drone.
« Orléans est une commune multifacette où il fait bon vivre », écrit-elle d’entrée, en déclarant aimer s’y balader, dans la vieille ville sur les quais de Loire comme dans l’ensemble de ses quartiers… mais, quand on prend de l’altitude, du haut du clocher de la cathédrale ou, encore mieux, avec un drone, tout est encore plus différent. Comment ? La réponse est dans le livre, disponible dans toutes les librairies de la ville.
