La friche Axéréal de Bourges, renommée « l’Épicentre, accélérateur créatif », a ouvert ses portes pour la première fois depuis son rachat par l’agglomération Bourges Plus. Ancien siège d’une coopérative agricole, le site se transforme en tiers-lieu tremplin dédié à l’économie culturelle. Ces portes ouvertes marquaient une étape clé dans la transformation en accueillant professionnels et grand public.
De nombreux visiteurs ont profité de ces portes ouvertes pour découvrir l’Epicentre. Photo Olivier Chaussy
Samedi 12 octobre, les portes de l’Épicentre se sont ouvertes une grande partie de la journée, permettant aux curieux de découvrir cet espace encore en travaux, mais déjà riche en potentiel. Près de 300 visiteurs ont été accueillis. Ils ont pu participer aux animations et à diverses visites guidées. Les guides ont exposé les futures étapes du projet, tout en faisant découvrir aux visiteurs l’architecture emblématique des lieux, et en développant les futures étapes du projet.
L’Épicentre, situé au nord de Bourges, est l’ancien siège d’une coopérative agricole, Axéréal. La friche s’était étendue sur 28 000 m². Le nouveau site s’étend sur 1,6 hectare, dont 4 000 m² de bâtiments, restés vacants depuis 2014. En 2018, l’agglomération Bourges plus a acquis le site pour 450 000 euros. Sa reconversion elle a confié à la société publique locale (spl) Slam Berry, dans le cadre d’une convention publique d’aménagement, cette année. L’ambition est de faire de l’Épicentre un espace dédié aux industries culturelles et créatives. Le lieu accueillera des ateliers d’artistes, des entreprises culturelles, des espaces de coworking. Ce projet de réhabilitation est envisagé sur le long terme et repose sur une démarche d’urbanisme adaptatif… les aménagements se feront progressivement, en fonction des besoins des usagers.
Projet de reconversion ambitieux
En nommant ce lieu l’Épicentre, les porteurs du projet ont voulu établir un lien symbolique avec l’ancien usage des locaux, lorsque la coopérative agricole Epi-Centre les occupait. Aujourd’hui, ce tiers-lieu se veut un « accélérateur créatif », en résonance avec la volonté de Bourges de renforcer son attractivité en tant que capitale européenne de la culture en 2028. L’Épicentre est un outil qui permettra de fixer à Bourges des professionnels de la culture au-delà de 2028. Le projet s’inscrit dans une dynamique de développement économique en stimulant l’activité des industries culturelles et créatives.
Avant l’ouverture au grand public, une réunion d’information s’est tenue vendredi 11 octobre. Elle réunissait une centaine de participants, essentiellement des acteurs des industries culturelles et créatives. Cette rencontre a permis aux porteurs de projets de présenter plus en détail les ambitions de la structure et d’échanger autour des perspectives de collaboration naissantes. La partie ronde du bâtiment, autrefois auditorium, pourrait notamment être dédiée à des événements. Une réponse concrète aux besoins financiers du projet.
Sur site, la présidente de Bourges Plus a pu constater que le projet est bien avancé. Photo Olivier Chaussy
Denis Pansu, de l’entreprise publique locale Slam Berry, a insisté sur l’importance de co-construire ce lieu avec les futurs usagers. « C’est avec les premiers occupants que nous allons imaginer la gouvernance et les usages de l’Épicentre », a-t-il déclaré. Catherine Pallot, élue communautaire en charge de la politique de la ville, a rappelé que ce projet s’inscrit dans une vision à long terme, en écho à la transformation de Bourges en pôle culturel international.
Samedi 12 octobre, les portes de l’Épicentre se sont ouvertes de 11 h à 16h, permettant aux curieux de découvrir cet espace encore en travaux, mais déjà riche en potentiel. Plus près de 300 visiteurs se sont succédé tout au long de la journée, participant aux animations et aux visites guidées. Les guides ont exposé les futures étapes du projet, tout en faisant découvrir aux visiteurs l’architecture emblématique des lieux, tout en exposant les futures étapes du projet. À des visiteurs impatients d’assister à la concrétisation de ce projet ambitieux.
La Rédaction
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