Retour de bâton pour une ex-ministre

E. Duplessy

Le député de la deuxième circonscription du Loiret, Emmanuel Duplessy, doit être comblé. Il demandait, avec d’autres collègues députés de gauche, que la justice soit saisie du cas de l’ex-ministre macroniste Aurore Bergé pour avoir produit de faux témoignages lors d’une commission d’enquête parlementaire.

Le 30 avril dernier, entendue sous serment sur le « modèle économique des crèches », l’ex-ministre avait affirmé n’avoir aucun « lien personnel, intime ou amical, ni d’accointances » avec Elsa Hervy, lobbyiste des crèches privées. Propos que plusieurs documents infirment.

Après que la présidente de l’Assemblée nationale s’y soit opposée, le bureau de l’Assemblée nationale a décidé, ce mercredi 9 octobre 2024, de signaler à la justice le cas d’Aurore Bergé.

En avril 2024, d’après Mediapart, Aurore Bergé, alors ministre chargée de la Lutte contre les discriminations, avait récusé une haute fonctionnaire au poste de directrice régionale déléguée aux droits des femmes et à l’égalité pour la région Centre-Val de Loire en raison d’opinions politiques qu’elle jugeait trop proches de celles de Benoît Hamon, grand ami du député Duplessy…

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