Une centaine de personnes étaient présentes, le 28 septembre, à la salle de La Fabrique à Meung-sur-Loire, pour cette soirée organisée par l’association “Dans les sillons de Gaston Couté” dans le cadre des Journées Gaston Couté.
Par Christian Chenault.
En première partie, belle présence de Jean-Claude Bray, venu de la Creuse, qui a interprété quelques “Contes de la Limousine” de Gabriel Nigond, auteur castelroussin, contemporain de Gaston Couté. Avec une naturelle et émouvante simplicité, celui-ci a fait découvrir cet auteur à une grande majorité du public.
En seconde partie la Compagnie des Passereaux de Saint-Nazaire a proposé une relecture de l’œuvre de Gaston Couté sous une forme nouvelle.
Jean-Claude Bray. Photo Bernard Gournaey
Une comédienne, chanteuse et danseuse
Brillante performance de la comédienne, chanteuse et danseuse Suzanne Tandé qui a interprété durant plus d’une heure une quinzaine de textes de cet auteur accompagné de l’accordéoniste Francis Jauvain dont les arrangements musicaux ont modernisé le répertoire. La plupart des poèmes, qu’elle a dits ou chantés, tout en dansant, étaient connus d’un public de connaisseurs : “L’enfermée”, “Le Christ en bois”, “Les Bornes”, “Les Cailloux”, “Le Champ de naviots”, “Sur le pressoir”, “Les Mangeux d’terre”, “Le Cantique païen”, “Le Patois de chez-nous”, “Sur la grand’route”, “Va danser” et bien sûr “Le Gâs qu’a perdu l’esprit” où l’on trouve le « Je mourrons ben sans qu’on nous tue » titre de leur spectacle. Certains autres, toutefois, comme “Renouveau” ou “Les drapeaux” ont été une découverte.
Suzanne Tandé Clichés Bernard Gournaey
À la fin de leur prestation, surprise et grand plaisir pour eux, toute la salle a repris au refrain “La paysanne” chanson où Gaston Couté s’insurge contre les « Marseillaises fratricides ». Ils ont alors bien pris conscience qu’ils venaient de « jouer à domicile ».
À Meung-sur-Loire on est, en effet, “chez Couté”.
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