Scène nationale d’Orléans : fini l’été, les rideaux s’ouvrent à nouveau

Première soirée de la saison en ce mardi 1er octobre. Les spectacles vont s’enchaîner jusqu’à la fin de l’année pour une première partie de saison riche en dates, en genres de spectacles et en événements. Petit inventaire du dernier trimestre 2024.

Evidences inconnues. Photo A. Catel



Par Bernard Cassat.


Une étonnante rubrique, magie nouvelle, va ouvrir les festivités. Un ballet de métronomes, une scie musicale joueuse, une colonne à dés, un plateau de jeu grandeur nature… Une série d’expériences invraisemblables et ludiques, avec beaucoup de participations du public, qui démontrent que « le hasard est l’effet d’une cause qui nous échappe ». Ce sont des Evidences inconnues.

Dans cette même rubrique, Etienne Saglio viendra jouer avec Goupil et Kosmao pour le grand étonnement des petits et des grands au début du mois de décembre. Entre du Tex Avery et du cabaret, il joue tellement qu’on ne sait plus qui est l’homme, qui est l’animal, qui est la marionnette.

Deuxième rubrique, du cirque

En octobre, des Réunionnais avec la Compagnie Cirquons Flexe, des adeptes de la frayeur avec A.N.G.S.T. par la Compagnie La Main de l’Homme, huit femmes finlandaises qui viendront nous parler avec précision de leur pays, de la nuit, des bûcherons et du ski de fond. Ce collectif Mad Galapiat Cirque promet de l’autodérision poétique comme savent le faire les Finnois.

Mad in Finland. Photo Sébastien Armengol.


Début novembre, Juglair, acrobate et comédienne androgyne, performera son show Dicklove sur les sons de Lucas Barbier. Et à la fin du mois, la compagnie L’Oublié(e) fera voler des anges.

Ces spectacles de cirque sont bien sûr conçus pour être joués en salle. Leur principale caractéristique, c’est d’être réalisés par des circassiens travaillant dans cette nouvelle approche qui intègre d’abord et avant tout la notion de spectacle.

De la danse

Autre rubrique richement représentée. Anne-Sophie Lancelin le 4 octobre avec sa Compagnie Euphoria, pour danser Le quatrième pas se fait dans la nuit. Donc dans les songes, le mystère, les images et les rêves. La semaine suivante, Yohan Vallée et la Compagnie Appel D’Air présenteront Abwarten, où l’attente se pose tendrement dans le lit de l’instant présent.

En novembre, du flamenco avec Los Bailes Robados. Mais du flamenco plein d’idées qui devient un exutoire par son énergie communicative. Et quelques jours après, Nacera Belaza proposera son pow-wow qui, peut-être, entrera en transe.

Les 21 et 22 novembre, Philippe Decouflé et sa personnalité débordante orchestrera des musiciens sur scène, des bandes sons de succès rock, sept danseurs et une énergie incroyable, le tout en Stéréo.

Et pour finir ce très riche mois de novembre, en partenariat avec le Centre Chorégraphique National d’Orléans et dans leurs locaux, François Chaignaud et Aymeric Hainaux se lanceront dans une battle de Mirlitons.

Notte Morricon. Photo Alice Vacondio.


En décembre, Soa Ratsifandrihana, associée au CCNO elle aussi, nous fera voyager au cœur de l’histoire malgache. Et pour clore l’année, un spectacle qui rassemble l’Aterballetto, grand ballet italien, le chorégraphe catalan Marcos Morau et l’univers musical d’Ennio Morricone.

Et aussi de la musique, bien sûr

Il y en aura beaucoup pendant ce premier trimestre de la saison. La grande Angélique Kidjo, béninoise et new-yorkaise, grande dame du funk mais aux influences plurielles et mélangées, compositrice et interprète, défendra le 15 octobre son album Mother Nature.

Angélique Kidjo. Photo Sofia and Mauro.


Les Folies Françoises, qu’on ne présente plus à Orléans, viendront hors les murs faire sonner Vivaldi à Chécy, à l’espace George Sand.

Début novembre, la Finale du 16e concours international de piano d’Orléans s’installera salle Touchard. Deux jours plus tard, Louise Jallu, son bandonéon et son quintet mélangeront classique, jazz et folk.

La Tempête dans Brumes. Photo François Le Guen.


Le 15 novembre, un concert événement proposé par l’Ensemble la Tempête, associé au Théâtre d’Orléans/Scène nationale. Des œuvres de romantiques allemands et de musiques tziganes font voyager dans une fête de tous les sens au milieu des Brumes de l’imagination.

En décembre, Ana Carla Maza Quintet, que l’on a déjà entendue en solo en 2022, viendra défendre son nouvel album Caribe. Tout est dit dans le titre !

Voilà donc pour cette fin d’année 2024, qui regroupe presque la moitié des spectacles de la saison. Même s’il reste de gros morceaux dans les rendez-vous de 2025, notamment les 24 représentations, en février, du désormais traditionnel Meet Mit Com Con, invitant cette année la Suisse.

Tous les détails, les renseignements et la billetterie ici.

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