Saran : la maire Maryvonne Hautin démissionne après 14 ans de mandat

Maryvonne Hautin, maire de Saran

C’est la surprise de la rentrée pour les Sarannais. Maryvonne Hautin, maire PCF de Saran depuis 2010, a annoncé sa démission ce mercredi 28 août. Invoquant la nécessité de « passer la main » après plusieurs années de service, elle précise néanmoins qu’elle restera conseillère municipale et conseillère métropolitaine. Un conseil municipal extraordinaire se tiendra le 9 septembre pour élire son successeur qui pourrait être Mathieu Gallois, adjoint au maire chargé de la Jeunesse et de la Citoyenneté, en qui Hautin a exprimé sa confiance et qu’elle propose pour la remplacer.

Largement réélue lors des dernières municipales avec 65 % des voix, Maryvonne Hautin avait déjà dû en 2020 écarter des rumeurs de départ en affirmant honorer son mandat actuel « sauf raisons personnelles ». L’élue communiste est également particulièrement critique envers la métropole, déplorant régulièrement la perte d’influence de sa commune. Une démission qui s’explique, au moins en partie, dans l’évolution du mandat de maire « devenu plus difficile », regrette-t-elle dans un communiqué. « Moins de compétences, de moyens financiers, de recettes fiscales » conduisant à « un affaiblissement des communes modifiant profondément la capacité des communes » à répondre aux problématiques de proximité.

Commentaires

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  1. Une voix politique d’une grande valeur, de belles valeurs, qui devrait être un exemple d’engagement. Respect.

  2. C’est presque devenu une tradition, passer la main en cours de mandat “à un préféré” afin de se donner une bonne chance raisonnable de tracer une trajectoire et ainsi, forcer le destin, s’agissant du successeur, plutôt qu’attendre les urnes, donc un choix des électeurs, qui la prochaine fois, auront la voie à suivre, toute tracée.

    Ce type de processus avait déjà été utilisé précédemment par le prédécesseur et nous recommençons une nouvelle fois.

    Alors oui, on peut avoir des aléas, des soucis personnels, des changements de priorités, des événements personnels qui bouleversent notre parcours, en créant des exigences qui s’imposent.

    Par contre, il faut bien le reconnaître, passer la main en cours de mandat à la volée, présente cet effet de bord, de forcer la main, d’une certaine façon, à un choix qui va se restreindre sur les votants de l’équipe, sans que cela ne passe dans la fourche caudines d’élections, en se soustrayant au choix populaire des électeurs.

    Après, chacun pensera ce qu’il voudra d’un tel processus, mais sur ce coup là, c’est la deuxième fois à suivre, que cette gymnastique est utilisée.

    Un choix démocratique ouvert aux électeurs aurait été de bon ton, mais bon, nous sommes où nous savons …

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