À Blois, un CamPus socialiste très attendu

Dans un contexte de bras de fer avec le président de la République et de dynamique électorale positive, les Socialistes vont tenir leur université d’été à la Halle aux Grains de Blois les 29, 30 et 31 août. Un temps fort attendu par tous les partenaires du NFP.

Après un week-end écolo à Tours, Olivier Faure sera à Blois pour le Campus socialiste.
Photo JLV


Par Jean-Luc Vezon.


Lucie Castets sera-t-elle nommée Première ministre quand débutera ce rendez-vous en terre blésoise ? Ce cinquième Campus socialiste permettra-t-il d’affermir les liens entre les quatre composantes du Nouveau Front populaire ? Des dissensions entre la ligne unioniste majoritaire et celle plus sociale-démocrate vont-elles apparaître ? Autant de questions d’importance pour celles et ceux qui suivent l’actualité politique.

Comme chaque année, le CamPuS 2024 donnera lieu à des moments d’échanges, de rencontres entre militants et élus socialistes mais aussi leurs partenaires de gauche, et de nombreuses personnalités de la société civile.

Côté programme, l’édition 2024 portera sur trois grands axes : la lutte contre l’extrême droite, l’affirmation du projet et la formation des militants. On parlera aussi du programme du NFP avec des tables rondes sur le dialogue social, la lutte contre toutes les formes de haine, la laïcité, la ruralité ou les transports publics écologiques. On notera aussi la présentation en avant-première d’une étude de prospective inédite de la Fondation Jean-Jaurès sur les thématiques et scénarios pour explorer la France de demain.

Outre le 1er secrétaire du PS Olivier Faure qui prononcera un discours à 11 h le samedi, plusieurs leaders et têtes d’affiches politiques vont se croiser comme la secrétaire nationale d’EELV Marine Tondelier et, bien sûr, la candidate à Matignon Lucie Castets. Celle-ci sera reçue pour un grand entretien vendredi à 16 h. On suivra enfin le discours du maire de Blois Marc Gricourt qui n’avait pas été investi aux Législatives, les instances du NFP lui préférant le sulfureux Insoumis Reda Belkadi (finalement écarté pour ses tweets antisémites).


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