C’est la grande exposition de l’été à Tours : le Conseil départemental d’Indre-et-Loire a choisi de s’éloigner un peu de sa lignée autour de l’art contemporain pour proposer un accrochage plus classique dans son écrin de l’Hôtel Goüin, rue du Commerce. Jusqu’au 25 août, c’est donc l’histoire du peintre Gustave Courbet qui s’étale sur 3 niveaux, avec des œuvres du maître ou de ses disciples.
C’est intéressant de se (re)plonger dans la vie de Gustave Courbet. Et notamment d’appréhender la fin de son existence : le fait qu’il ait été désigné coupable d’une destruction qu’il n’a jamais commanditée lors de l’épisode de la Commune de Paris, qu’on le force à financer les réparations de cette colonne Place Vendôme et qu’il décède juste avant la première échéance de paiement. On est alors en 1877. […]
Olivier Collet