L’avenir de Duralex reste en suspens, la décision reportée au 26 juillet

Ce n’est pas encore l’heure du verdict pour Duralex. Après six heures d’audience à analyser les trois offres de reprise présentes sur la table, le tribunal de commerce d’Orléans a mis en délibéré sa décision au 26 juillet.

Une centaine de personnes étaient devant le tribunal d’Orléans. Photo Magcentre


Le tribunal prolonge le suspense. L’emblématique verrerie Duralex devra encore patienter avant de connaître son sort. Le tribunal de commerce d’Orléans, après avoir longuement examiné les trois offres de reprise ce mercredi, a décidé de mettre sa décision en délibéré jusqu’au 26 juillet. Le report de la décision prolonge l’incertitude pour les 228 employés de l’entreprise, dont certains s’étaient rassemblées devant le tribunal avant et pendant l’audience pour exprimer leurs inquiétudes. Depuis fin avril et la mise en redressement judiciaire de Duralex, les salariés sont dans le flou quant à leur avenir, eux qui espèrent le moins de casse sociale.

Les élus locaux affichent leur soutien à la SCOP

Parmi les trois propositions, l’offre de la Société coopérative de production (SCOP) se distingue par son engagement à maintenir l’intégralité des 228 postes. Soutenue par les élus locaux, notamment par la région Centre-Val de Loire et la métropole d’Orléans, cette offre a reçu un soutien significatif de Serge Grouard et François Bonneau ainsi que de plusieurs élus locaux, présents cet après-midi. Les porteurs de ce projet misent sur l’importante mobilisation politique et médiatique depuis plusieurs semaines pour donner du poids à la création d’une coopérative. Pour renforcer cette proposition, la métropole d’Orléans a même proposé de racheter le site de la verrerie pour une somme comprise entre cinq et huit millions d’euros, facilitant ainsi l’obtention de financements bancaires.

Le projet de SCOP a le soutien des collectivités locales. Photo Magcentre


La seconde offre provient de la SARL Tourres et Cie, dirigée par Stéphanie et Adrien Tourres. Le couple possède déjà deux verreries : Waltersperger, spécialisée dans le flaconnage de luxe pour la cosmétique, et La Rochère, connue pour ses arts de la table. Solution de reprise privilégiée par la CGT, leur plan prévoit de conserver 183 emplois et tout en créant « des synergies techniques et commerciales » au sein du groupe.

Enfin, la troisième offre vient de Carlesimo Investissements/GCB, un groupe industriel familial propriétaire de deux fonderies. Loin de séduire les salariés, cette proposition ne prévoit de reprendre que 125 emplois.

La longueur de l’audience de ce mercredi, qui a duré près de six heures, n’a pas ménagé l’impatience de la centaine de personnes rassemblées en soutien devant le tribunal à partir de 14h. S’ils espéraient la fin du feuilleton ce mercredi, ils devront finalement attendre la semaine prochaine pour en connaitre l’issue.

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