C’est en 1943 que le pédopsychiatre Leo Kanner rassembla différents troubles du comportement, décrits chez des enfants, comme appartenant à une même maladie qu’il nomma « autisme infantile précoce ». Le diagnostic de cette maladie repose uniquement sur une symptomatologie codifiée par convention internationale. En effet, il n’existe aucune anomalie biologique, sanguine, radiologique qui permet d’affirmer le diagnostic.
En France, chaque année 7 500 bébés dont 250 en Centre-Val de Loire naissent avec des troubles du spectre de l’autisme (TSA). Un diagnostic précoce est essentiel pour agir au plus vite de façon adaptée. La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié des recommandations sur les signes d’alerte, le repérage et le diagnostic des TSA chez l’enfant.
Jeudi 11 juillet, à 10H, la Directrice générale de l’ARS du Centre-Val de Loire sera en visite au Centre d’Action Médico-Social Précoce (CAMPS) à Châteauroux pour montrer le soutien de l’État à l’équipe pluridisciplinaire de cet établissement dédié à la lutte contre les TSA de l’enfant de 0 à 6 ans.