Après le sport, la culture : désignée capitale européenne de la culture 2028 le 13 décembre dernier, la ville de Bourges se voit confier le prochain événement d’envergure nationale qui suivra les JO 2024. Le petit Poucet des candidats s’appuie sur la dynamique régionale pour faire de ce projet une réussite.
Par Gérard Poitou
À l’issue d’une réunion de la commission permanente de coopération culturelle, près de deux cents acteurs de la vie culturelle régionale étaient invités à rejoindre l’hémicycle de la Région ce mercredi soir pour la présentation enthousiaste du déjà événement « Bourges 2028, capitale européenne de la culture ».
Une ambition régionale
Yann Galut maire de Bourges
Car Yann Galut, le maire de Bourges, l’a rappelé en préambule de cette réunion, Bourges 2028, c’est Bourges + la Région. Alors que la candidature de Bourges pouvait sembler fragile face aux autres projets de grandes métropoles françaises, l’implication de la région Centre-Val de Loire par la présence de son président lors de l’audition du jury, a permis sans aucun doute à Bourges de l’emporter. D’autant que ce puissant renfort régional s’appuie sur une politique culturelle volontariste, inscrite dans des événements comme “Les Renaissances” ou “Artchipel”. « Si la Région n’a ni la mer ni la montagne, elle a la nature et la culture » comme le rappelait le président Bonneau. Et les services de l’État d’emboiter le pas, avec la présence de Sophie Brocas, préfète de région qui a promis son soutien technique et financier à cet événement majeur.
Les acteurs culturels de la Région cl GP
Au tour de Pascal Keiser, commissaire général de Bourges 2028, de détailler devant les acteurs de la vie culturelle régionale, élus et professionnels, la co-construction de l’événement à l’échelle de la région avec un préalable sur l’implication d’une sobriété énergétique et d’une mobilité bas carbone, paramètres essentiels de l’accès à la culture pour tous (rappelons que la Région fut pionnière en la matière avec ses cinémobiles). D’où l’impératif de concevoir des circulations des publics et des créations qui privilégient les mobilités bas carbone notamment avec le train et les gares qui prendront toute leur place dans la trame des lieux culturels de Bourges 2028.
Une déambulation culturelle
L’événement est ainsi conçu comme une déambulation régionale qui touchera 2 à 3 millions de visiteurs-spectateurs, d’où la nécessité de bâtir les synergies autour de la ville épicentre en mobilisant tous les acteurs de la vie culturelle régionale. Les collectivités comme les structures culturelles sont donc invitées à répondre aux appels à projets que lancera dès l’automne prochain, l’équipe élargie de Bourges 2028, qui inaugurera ses nouveaux locaux ce vendredi, pour donner l’ampleur et le rayonnement généré par ce grand projet culturel, formidable stimulateur de créativité et d’innovation !
La photo de famille “Bourges 2028” cl GP
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