Venu pour parler du plan de développement des “Petites villes de demain”, c’est un chèque de 150.000€ destiné à la réhabilitation des abattoirs de la ville en brasserie artisanale que le Premier ministre a remis au maire de Beaugency. L’affaire vite expédiée, Gabriel Attal a pu se livrer à un exercice qu’il semble apprécier particulièrement : le bain de foule.
Gabriel Attal à Beaugency
Par Gérard Poitou
Malgré la pluie battante de ce 1er mai, le Premier ministre n’a pas résisté à l’attraction de la foire annuelle de la ville qui se tenait à deux pas de la mairie, entrainant dans son sillage officiels et politiques à arpenter durant deux heures, les allées de ces lieux festifs et commerçants, accompagné d’une meute de journalistes et d’un service d’ordre rapproché un peu trempé. Gabriel Attal nous a affirmé qu’il aimait ce contact direct avec le pays qu’il pratique souvent, sorte de galops d’essai pour de futures échéances électorales ?
Sur fond sonore de fête foraine, Gabriel Attal entamait la discussion à la rencontre des chalands pour parler de l’actualité sociale. Les questions ne manquaient pas : de l’attribution de logement par les maires en passant par le pouvoir d’achat, les retraites ou l’exposition des enfants aux écrans, le Premier ministre apportant des réponses dans un dialogue décontracté. Les élections européennes approchant, il n’a pas manqué à plusieurs reprises de faire état de sa crainte des menaces que font courir à l’Europe, les partis anti-européens de l’extrême droite à l’extrême gauche.
Selfie Photo Magcentre
Bien sûr, les selfies et autres photos n’ont pas manqué au rituel avec un public surpris et même flatté de cette visite du sommet de l’État… jusqu’à un verre de rhum pour se réchauffer des averses. Pas de manifestants à l’horizon et en l’absence d’une délégation de l’usine Duralex en redressement judiciaire, que certains attendaient, c’est un journaliste qui posa la question au Premier ministre.