Très observé, le voyage de la Flamme olympique sur le territoire national devait faire halte les 8 et 9 mai à Marseille. Toutefois, celle qui devait passer à Orléans le 10 juillet en provenance de Malesherbes, fera bel et bien étape à Orléans dès le 8 mai, lors de la dernière journée des Fêtes de Jeanne d’Arc d’Orléans privant ainsi la cité phocéenne d’une journée de liesse.
Par Pol Eloire
La Cantate à L’étendard remplacée par La Marseillaise
De fait, compte tenu de l’entente cordiale entre la mairie de Marseille et celle d’Orléans, de l’aval du Comité olympique et du soutien de la base aérienne de Bricy qui assurera dans les délais le transport de la flamme entre les deux villes, le cortège commémoratif orléanais du 8 mai, permettra de voir Maïlys Boët arborer, non l’étendard de Jeanne d’Arc, mais bel et bien la Flamme olympique.
Pour l’occasion, la jeune femme incarnant l’héroïne sera précédée dans le cortège par le Cercle d’escrime de la métropole d’Orléans. Sur le parcours, les trompettes de sa garde musicale entameront sportivement, à différentes reprises, les premières notes de la Marseillaise. À noter que cet hymne retentira, par ailleurs, à la place de la Cantate à l’étendard, lors de l’inauguration du son et lumière à la cathédrale Sainte-Croix. À noter, également, que l’étendard historique et sacré, lors de la déambulation urbaine officielle, longue chevauchée, sera brandi, dans les pas de Jeanne, par un perchiste orléanais amateur.
Une carte commémorative signée Pliz.
Au marché médiéval, enfin, au Campo Santo, ainsi que dans les différents manèges de la cité, les enfants auront toute possibilité d’attraper et d’emporter la peluche mascotte des Jeux olympiques également disponible gratuitement à l’Office du Tourisme d’Orléans. Soulignons que dans ce même espace, Place du Martroi, sera par ailleurs proposée, dès le 29 avril, la carte postale commémorative de l’événement à tirage limité (notre photo). Cette dernière est signée par le photographe plasticien orléanais Pliz. Jeanne d’Arc, femme olympique pour une flamme olympique ? C’est certain. Et la fête orléanaise, de mèche avec l’Olympisme, plus que jamais attendue.
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