Avec les « JO 2024 », le sport va envahir nos vies. Vertus du sport, grande fraternité universelle, dépassement de soi, fair-play… Philosophie de la vie, pratique et fait social, le sport d’aujourd’hui s’est développé avec le capitalisme industriel. Culte de la performance, de l’élitisme, la rivalité à tout prix et la relégation des plus faibles en sont des caractéristiques. Et si l’idéal olympique et sportif n’était finalement qu’une imposture absolue, un paravent qui consiste à cacher des desseins peu moraux, voire immoraux, sous le couvert d’une éthique universelle ? C’est le débat que va animer ce mardi 26 mars à 19 heures au lycée Jean Zay d’Orléans Michel Caillat.
Ancien journaliste à la République du Centre puis professeur d’économie et de droit au lycée Jean-Zay, Michel Caillat est chercheur au CACS (Centre d’analyse critique du sport) et l’auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles de sociologie du sport, dont le plus récent (« La compétition ne tue pas le sport – mais elle tue l’activité physique ») est publié dans la revue Alternatives non-violentes. Son dernier livre « Sport : l’imposture absolue » est paru en 2014 aux Éditions Le Cavalier. Conférence en partenariat avec la Librairie les Temps Modernes à la Maison des Lycéens de Jean Zay.
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