Ça y est, la programmation 2024 a été dévoilée ! Pour sa 51e édition le Festival de Sully et du Loiret révélera encore cette année de belles surprises du 29 mai au 15 juin.
Les représentants du Conseil départemental du Loiret. De G à D : Philippe Lacombe, Laurence Bellais, Marc Gaudet. Photo AC Chapuis
Par Anne-Cécile Chapuis
Le département du Loiret était bien représenté ce vendredi 15 mars pour annoncer la prochaine édition du Festival « de Sully et du Loiret », comme tient à souligner d’emblée le président Marc Gaudet. Car, depuis son émergence en 1973 à l’initiative d’une poignée de bénévoles et limité à la commune de Sully, l’événement a pris une belle envergure dans une diffusion sur tout le département.
Quelques chiffres
Laurence Bellais, vice-présidente en charge de la culture, dresse le bilan de la cinquantième édition de 2023. Plus de 11 000 spectateurs, auxquels il convient d’ajouter environ 2 000 scolaires, ont fréquenté les espaces de musique organisés avec un budget de 930 000 €. Cette année vogue sur les mêmes créneaux, sauf le budget ramené à 870 000 € avec l’absence de feu d’artifice. On réserve cet épisode festif aux anniversaires !
Les tarifs sont reconduits sans augmentation avec toujours l’accent mis sur les jeunes publics, et les sponsors sont au rendez-vous.
En tout, ce sera plus de 20 concerts en deux directions : un voyage en classique, baroque et jazz, et des grandes rencontres dans le « Village » du Festival, sans oublier les prestations spécifiques aux scolaires et collégiens.
A la rencontre de tous publics
Le Festival poursuit son ouverture à plusieurs lieux prestigieux du Loiret. Ainsi, les concerts auront lieu dans plusieurs communes (Les abbatiales de Beaugency ou Ferrières-en-Gâtinais, les églises de Gien, La Ferté-Saint-Aubin, La Chapelle-Saint-Mesmin, Pithiviers, Saint-Denis-en-Val ou Montargis, le théâtre de verdure d’Olivet…), autant de lieux diversifiés qui mettront leur cadre et leur acoustique au service de la musique.
Mais l’originalité, comme l’énonce Philippe Lacombe, responsable de la programmation, c’est ce festival en deux dimensions. Après les concerts de musique classique, baroque ou jazz, ce sera trois jours de musiques actuelles avec des grands noms comme Olivia Ruiz, Christophe Maé et un final avec Pascal Obispo. Ces concerts pourront accueillir jusqu’à 5 000 spectateurs en jauge debout, dans le parc du château aménagé en « village » avec espace, food-trucks. On est loin du festival ciblé Classique et quelque peu élitiste de ses débuts.
Vous avez dit « tout public » ?
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