Un récent communiqué de l’Agence régionale de santé du Centre-Val de Loire (ARS), accompagné de vidéos, alerte sur les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité chez la femme.
Alors que d’autres origines de décès sont très médiatisées, en France, si 33 femmes décèdent chaque jour d’un cancer du sein, c’est 200 femmes qui meurent quotidiennement d’une maladie cardiovasculaire alors que c’est en partie évitable.
Si l’hérédité ou l’âge ne sont pas modifiables, les habitudes de vie délétères le sont.
L’alimentation déséquilibrée, le tabagisme, l’hypertension artérielle, le surpoids, la sédentarité sont les principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires, avec 18% d’infarctus mortels chez la femme.
Par ailleurs, les signes d’infarctus du myocarde sont spécifiques chez la femme et n’ont pas toujours été enseignés en facultés de médecin. Les études médicales furent longtemps genrées et centrées sur l’homme blanc de 40 ans, entraînant des retards diagnostiques et de prises en charge.
Les femmes ne doivent plus être victimes des inégalités dans la prévention et dans la prise en charge des maladies cardiovasculaires.