La réputation et la notoriété de l’OSO ne sont plus à faire, et nombreux sont les spectateurs qui suivent chaque année la programmation qui fait la part belle aux musiciens locaux comme aux solistes internationaux invités. Une étape supplémentaire vient d’être franchie dans le rayonnement de l’orchestre centenaire, avec l’adhésion à l’Association Française des Orchestres, votée à l’unanimité en séance du 1er février 2024.
L’OSO en concert. Photo Michel Perreau
Par Anne-Cécile Chapuis
L’AFO existe depuis l’année 2000 et regroupe 44 orchestres reconnus, de toutes les régions de France, et trois pays voisins (Suisse, Luxembourg, Monaco). C’est une instance de représentation, un espace de dialogue entre ses membres et de multiples partenaires et interlocuteurs. Ses objectifs visent l’animation d’un réseau d’orchestres, la production de ressources, la formation et la promotion des initiatives. Les admissions dans ce réseau sont prononcées en assemblée générale statutaire après un examen minutieux et circonstancié des candidatures, selon des critères précis de respect des conventions collectives, éducation, éclectisme des productions et bien évidemment qualité des prestations. La candidature de l’OSO a donc été validée, et qui plus est, à l’unanimité des votants en AG.
Une reconnaissance et un partage
C’est donc une belle victoire (de la musique !) pour l’OSO. Au-delà de l’intérêt pratique de l’accès à un organisme qui offre de nombreuses possibilités d’échanges et relations, c’est une véritable promotion pour l’Orchestre d’Orléans, qui rejoint ce réseau après un an de contacts et partenariats. « Nous en sommes évidemment très fiers. C’est une reconnaissance nationale pour l’OSO, de la part d’une grande association qui porte la parole des orchestres professionnels auprès du ministère de la Culture » déclare Philippe Barbier, président de l’OSO, rejoint par Benoît Barberon, administrateur général de l’OSO, pour qui c’est « une reconnaissance de nos pairs alors même que nous sommes un orchestre indépendant et non permanent. C’est dire l’aura de notre orchestre dans le paysage national (et plus uniquement régional), et l’intérêt que portent ces grands orchestres sur le travail musical et sociétal que nous réalisons sur notre territoire depuis plus de 100 ans désormais ».
Les chefs successifs de l’OSO. Exposition du Centenaire de l’orchestre. Photo AC Chapuis
Les premiers échanges ont déjà commencé, Benoît Barberon est déjà sollicité pour participer à un groupe de travail. Le maillage entre ces 44 orchestres, tous plus prestigieux les uns que les autres, représente un « plus » pour l’OSO qui y trouve une juste place. Il pourra bénéficier des apports de l’AFO mais aussi apporter ses propres expériences d’orchestre non permanent géré par une association, un modèle assez rare au sein du monde des orchestres.
Bon vent à l’OSO qui poursuit sa route musicale riche de concerts et projets, pour la plus grande joie des musiciens comme des spectateurs.
Pour en savoir plus :
Coup de cœur avec Benoît Barberon et l’Orchestre symphonique d’Orléans