Une galéjade mortelle

Dans la capitale méridionale, il y avait un microbiologiste qui savait comment sauver le monde du nouveau coronavirus tout juste arrivé de Chine. Ce personnage haut en couleur, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille (IHU Méditerranée), mi-médecin, mi-gourou mais authentique coqueluche des médias, avait même eu l’honneur de la visite présidentielle en avril 2020. Malgré le scepticisme de la communauté scientifique, il défendait un traitement basé sur l’hydroxychloroquine.

Malheureusement cette molécule miracle mais inefficace entrainait des complications cardiaques mortelles. Une étude récente montre que durant la première vague de Covid, elle serait en cause dans près de 17 000 décès chez des patients hospitalisés en Belgique, en France, en Turquie, aux États-Unis, en Italie et en Espagne. Heureusement que cette galéjade a pu être arrêtée…

Commentaires

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  1. Sans entrer dans une polémique , un tel “papier” non signé qui commence par un titre racoleur : “une galéjade”, c’est à dire une blague, une plaisanterie, “mortelle” ce qui en fait plutôt un drame aurait dû citer LA source ; un groupe d’édition d’informations scientifiques Elsevier, mêlé à des scandales surtout liés à l’argent, aujourd’hui rejeté par la majorité de la communauté scientifique et dont la publication de cette étude est prévu en Février 2024 ( pourquoi cette fuite? ).
    Etude dont la conclusion ( traduction au plus près du texte avec des majuscules par moi-même) est la suivante: ” Bien que nos estimations soient LIMITES PAR LEUR IMPRECISION, ces résultats illustrent le risque de réalimentation (de répétitions des résultats ) avec des PREUVES A FAIBLE NIVEAU.”
    Ces preuves (imprécises ) donnent un nombre de 17000 décès dûs à la prise d’hydroxychloroquine dans 6 pays ‘dont la France et les USA . Même sans tenir compte des paramètres de population cela fait à peine 3000 décès par pays pendant la pandémie sur une estimation de 7 millions dans le monde.

    Un article s’inspirant de la publicité qui vient d’apparaitre vantant le port du masque “en solidarité avec ceux que le vaccin ne protège pas” qui explorerait ce que signifie de façon implicite qu’en l’occurrence les “vaccins contre le covid “ne sont pas des vaccins mais des médicaments qui peuvent en diminuer la virulence serait très intéressant.

  2. Je m’interroge, le nom de ce directeur IHU Marseille dont nous avons deviné le nom n’est pas indiqué dans l’article et précisément l’article n’est pas signé (ou je vois mal).
    Alors pourquoi sortir cette brève qui repose sur des mots, nous aurions voulu je pense plus de détail sur le traitement, des chiffres sont annoncés, ils reposent sur quoi ?
    Alors j’ai cliqué sur le lien (merci) “étude récente” et je ne suis pas plus avancé car je ne suis pas un scientifique ?
    J’ai fait du copier/coller des conclusions de “l’étude récente”, voir ci dessous :
    “Conclusions :
    Bien que nos estimations soient limitées par leur imprécision, ces résultats illustrent le danger de la réaffectation des médicaments avec des preuves de faible niveau.” !
    Conclusions étonnantes “limitées par leur imprécision”, une étude récente bien faible qui jette de l’huile sur le feu, pourquoi ?

  3. Lorsque j’ai écris mon commentaire celui de Monsieur F.TARCHE n’était pas diffusé, nos articles ont été diffusé par Magcentre en même temps et finalement ils se rejoignent sans que nous nous soyons concerté (chacun notre style) !
    C’est vraiment étonnant cette brève, moi je demande pourquoi et Monsieur F.Tarche donne des précisions que je partage.
    Nous avons tous deux la même perception globale et avons eu la curiosité d’aller voir dans “étude récente”, nous faisons la même constatation !
    Merci Monsieur Tarche, je m’interroge et vous apportez des éléments de réponses.
    Cordialement.
    A.Martin

  4. Merci pour vos commentaires.
    Les brèves ne sont jamais signées sur Magcentre et donnent une information succincte non argumentée.
    L’étude citée dans mon article est la première d’une série à venir qui étudie l’efficacité et la sécurité de tous les traitements utilisés dans les premiers mois de la pandémie. L’objectif étant de ne pas répéter certaines graves erreurs.
    D’autres travaux existent sur l’hydroxychloroquine dont une méta-analyse publiée dans Nature Communications.
    Je rappelle que Magcentre n’est pas un journal scientifique même si je cite mes sources afin que le lecteur puisse se faire son opinion.

  5. Je demandais pourquoi à la fin de mon premier commentaire, et bien merci, je le sais maintenant !

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