Il paraît que les voyages forment la jeunesse. Ils créent aussi les romancières. Pour preuve, le roman « À l’encre du Nil » (éditions L’Harmattan) que vient de signer Nathalie Truchot, auteure aux racines blésoises.
« Valentine, romancière et photographe, alors qu’elle pose pour la première fois un pied en Égypte, pressent que plus rien ne sera comme avant dans sa vie. Et c’est un jour, Le Caire qui finira par l’envoûter… » Comme par hasard, s’amuse le lecteur en lisant ces premières lignes, un sourire bienveillant aux lèvres. À lire le pitch du nouveau livre de Nathalie Truchot, impossible de ne pas noter en effet d’emblée une certaine inspiration personnelle, puisque celles et ceux qui connaissent l’auteure ne sont pas sans ignorer sa passion pour l’Égypte, ni même son appétence pour l’écriture. Ce qui n’est guère dérangeant, car il est toujours plus simple de raconter une histoire à partir de ce que l’on connaît bien.[…]
Émilie Rencien