Un peu partout en France les préfectures sont vigilantes par rapport aux manifestations pro ou anti palestiniennes. Dans l’Indre également la préfecture a pris un double arrêté interdisant de manifester. Mais il s’agit cette fois de la bande de CADA, à Bélâbre ! Une fois encore, comme les 25 février et 11 mars derniers, les pro et anti Cada (Centre d’accueil des demandeurs d’asile) ont prévu de se retrouver au même endroit et à la même heure.
Estimant que les deux parties font preuve du même désir d’en découdre, le préfet de l’Indre interdit purement et simplement les deux manifestations dont les demandes ont été déposées pour le 28 octobre, à la même heure, aux alentours de la mairie de Bélâbre.
Le dossier d’aménagement d’un CADA dans un ancien atelier de couture à l’abandon depuis une dizaine d’années, par Viltaïs, entreprise de l’économie sociale et solidaire dont le siège social est à Moulins, entre en effet dans sa deuxième phase. Après la signature du compromis de vente en février, la vente définitive doit intervenir avant le mois de décembre, à condition que Viltaïs obtienne le permis de construire pour réaménager les lieux.
La gesticulation des anti CADA ne sert donc à rien, sinon à empoisonner un peu plus l’ambiance avec leurs mensonges xénophobes, dans cet ancien chef-lieu de canton endormi du sud de l’Indre. Et la contre manifestation n’existe que pour éviter à l’extrême droite d’évoluer en terrain conquis. Les gendarmes ne se contenteront donc pas cette fois de faire la circulation à l’entrée du bourg.
Pour en savoir plus : CADA de Bélâbre : l’apaisement viendra de la transparence