Attendue depuis le mois de juillet, l’information est tombée vendredi 15 septembre : le groupe Edeis conserve la gestion de l’aéroport de Tours. À la barre depuis 2017, il s’offre même un contrat solide puisque le syndicat de gestion de la plateforme lui confie les clés jusqu’en 2035. En contrepartie, les objectifs sont ambitieux. Un peu trop, peut-être.
En 2020, la crise du coronavirus a mis le secteur aérien quasiment à plat. Pendant des mois, les vols se sont faits très rares partout dans le monde et de nombreux avions ont été immobilisés. On disait alors qu’il faudrait bien 5 ans pour que les chiffres remontent à leurs niveaux de 2019. En dépit des débats sur l’impact de l’aviation dans le changement climatique, et une montée grandissante d’une « honte de l’avion » chez une partie de la population qui voyage, ces prévisions étaient trop pessimistes. Dès cette année 2023, certaines compagnies affichent… […]
Olivier Collet