Le fameux convoi militant de l’eau, parti des Deux-Sèvres le 18 août, tant redouté par certains agriculteurs craignant des dégâts collatéraux après les violences de Sainte-Soline au printemps, a fait étape cet été dans le Loir-et-Cher. Une vingtaine de tracteurs et plus de 700 vélos se sont pourtant arrêtés sans heurts à Blois, puis à Mer où il fut question d’environnement et de méga-bassines, mais également de plateformes logistiques. Celle de Catella, notamment prévue à Romorantin.
À l’heure où certain(e)s lézardaient sur la plage, l’association écologiquement engagée Romo Citoyenne émettait un communiqué suite à l’avis favorable donné cet été par le commissaire-enquêteur, Eugène Bonnal, dans le cadre d’une deuxième enquête publique relative au projet Catella de plates-formes logistiques sur les communes de Romorantin et de Villefranche-sur-Cher, à proximité de l’A85, estimant que cette future implantation «d’une conception de dernière génération, va dans le sens de la loi sur l’artificialisation des sols ». Ce que conteste l’entité associative précitée. Elle écrit : « En dépit de 150 contributions défavorables, argumentées, déposées lors des 2 périodes d’enquêtes. D’une certaine façon, l’enquête était close avant d’avoir été ouverte ![…] »
Emilie Rencien
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