« Le vieux piano de la plage ne joue qu’en Fa qu’en fatigué. Le vieux piano de la plage possède un La qui n’est pas gai. Un Si qui se désole. Un Mi fané qui le console » chantait Charles Trenet. A Orléans, non, il ne s’agit pas d’un piano droit épuisé. Il ne s’agit pas d’un instrument qui aurait tout donné lors du grand et beau récent Grand PianO Festival johannique. Voici, en fait, un clavier ruiné par quelques larcins, par les gammes du temps, et qui se trouve offert en plein air dans la cour intérieure d’un immeuble du centre-ville d’Orléans. Quelques partitions de fleurs en pot pour le parer, l’enluminer, devraient, dans l’avenir, nous a-t-on dit, célébrer de belle facture sa modeste carrière. Une carrière célébrée demain ?
Pour toute une vie fêtée à deux mains ?
cl JDB
Jean- Dominique Burtin.