Angibault, comme Sarzay, Mers-sur-Indre ou Gargilesse est un lieu de passage obligé pour les pèlerins qui quittent Nohant sur la trace de George Sand dans l’Indre. Tom est venu de Suisse pour voir fonctionner le moulin.
Par Pierre Belsoeur
Tom n’a jamais lu « Le meunier d’Angibault » roman de George Sand paru au milieu du XIXe dans lequel l’amour triomphe des préjugés sociaux. Il n’a que 7 ans. En revanche lors de son premier passage au moulin de Montipouret son bonheur avait été incomplet, les engrenages ne tournaient pas, faute d’un arbre de roue à aubes en bon état pour animer le mécanisme. Depuis la fin du printemps en revanche, le moulin est de nouveau en état de marche.
C’est vrai que l’arbre en bois a disparu, au profit d’une transmission en acier, une réparation moins onéreuse pour l’association des Amis du Moulin d’Angibault et la petite commune de Montipouret. Mais il tourne… tout au moins lors des horaires de visite. Le débit de la Vauvre en cet été sec ne permet pas de gaspiller l’eau.
Tom a ainsi vérifié que le rouet de fosse transmettait bien le mouvement à la lanterne centrale qui transforme le sens de rotation (d’horizontal en vertical) et l’accélère pour animer le rouet de volée qui entraîne la marche de la meule au premier étage. L’habitat du meunier l’a davantage intéressé que l’exposition des reproductions de dessins de Maurice Sand, qui avait cependant un joli coup de crayon.
Le moulin est ouvert l’après-midi de 13h à 19h jusqu’à la fin d’août. L’entrée est fixée à 3,50 €, mais c’était gratuit pour Tom puisque les moins de douze ans ne paient pas. On peut profiter du site même en dehors des heures d’ouverture, des tables de pique-nique vous attendent au retour de votre balade sous les frondaisons.
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