Le « collectif 384 » de l’université d’Orléans qui regroupe des enseignants du secondaire et du primaire affectés dans le supérieur appellent à une journée de mobilisation pour la rentrée le 11 septembre prochain afin de contester notamment le montant d’une prime. Aujourd’hui dans l’enseignement supérieur, deux catégories d’enseignants interviennent : les enseignants-chercheurs placés sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et des enseignants du secondaire et du primaire, placés sous la tutelle de l’éducation nationale mais affectés dans le supérieur.
La loi de programmation 2022 de la recherche prévoit d’attribuer aux enseignants-chercheurs une prime de 6 400 € à l’horizon 2027, alors que les enseignants du secondaire et du primaire seraient revalorisés qu’à hauteur de 3 200 €. « Cette situation écrit le collectif, vient rompre l’égalité et dégrader l’équilibre qui existait dans les universités. Elle est particulièrement vraie à l’université d’Orléans qui compte de nombreuses composantes ou formations portées par des personnels du secondaire et du primaire qui se sentent déconsidérés. La raison en est qu’à travail égal, la reconnaissance n’est plus la même ».
Le collectif réclame donc l’égalité de traitement avec le versement d’une prime équivalente aux enseignants du secondaire et du primaire. Faute de réponse le collectif 384 a décidé d’organiser le lundi 11 septembre, une journée « de la démission et du désengagement ». L’ensemble des personnels 384 viendra ce jour signer sa lettre de démission des tâches administratives et/ou du désengagement des nombreuses tâches annexes. À l’issue de cette journée, les lettres de démission seront remises au président de l’université d’Orléans.