Le vernissage de la superbe exposition que nous offre le musée du théâtre forain d’Artenay, a permis de découvrir quelques œuvres d’art relatives à l’opérette, forme lyrique dont on aurait bien tort de la croire désuète.
Par Bernard Thinat
Affiche de l’exposition
A l’origine de cette exposition, il y a une dizaine d’années, les quatre filles d’une ancienne chanteuse lyrique, Jeanine Camp, ont déposé au théâtre forain d’Artenay, la totalité de ses costumes de scène d’opérettes, leur mère ayant consacré sa vie à cet art vivant et à la reconnaissance du théâtre forain. Dépôt fort conséquent, nous dit Benoît Têtu, Directeur du théâtre, puisqu’il est constitué de plus de 200 costumes de scène et plus de 300 accessoires. Cette expo est aussi alimentée par le fonds initial du musée puisque tous les théâtres forains ont joué des opérettes, fonds initial constitué de 3 500 costumes et accessoires, ce qui fait du musée d’Artenay, nous confie son directeur avec fierté, la deuxième collection de costumes de scène après le Centre National de Moulins.
L’exposition durera un an, bien qu’en novembre prochain, les costumes exposés sur deux niveaux seront remplacés par d’autres, le fonds légué au musée regorgeant d’œuvres d’art. On y croisera les opérettes connues ou non, « Madame de Pompadour », laquelle habita au château d’Auvilliers près d’Artenay, mais aussi « Le Grand Mogol », « La Veuve Joyeuse », « La Mazourka bleue » ou encore « Les 28 jours de Clairette ».
Vernissage salué par le Maire d’Artenay, David Jacquet, heureux d’ouvrir la culture dans des territoires ruraux, à ses habitants qui n’ont pas souvent l’occasion d’accéder à de telles expositions qui font revivre l’art lyrique.
Exposition réalisée par le personnel du musée, les services techniques de la commune d’Artenay, les « Amis du Musée du Théâtre forain », toute une équipe de couturières, et soutenue par la DRAC, la Région Centre-Val de Loire, le Département du Loiret et la Mairie d’Artenay.
L’opérette militaire
S’il est un genre théâtral où le thème militaire est omniprésent, c’est bien l’opérette. Dès la restauration, une vague de spectacles mettant en scène l’épopée militaire de Napoléon déferle alors sur les planches. C’est dans ce contexte d’exaltation napoléonienne que Donizetti crée en 1840, à l’opéra-comique, la célèbre opérette « La Fille du Régiment » dont le succès est immédiat et durable.
(Lu sur un panneau au sein de l’exposition)
Le musée est ouvert
du mercredi au vendredi, ainsi que les 1er et 3ème
week-ends du mois, de 14h à 17h.
Plein tarif : 3 €
Tarif réduit (- de 18 ans) : 2 €
Entrée gratuite le 1er dimanche du mois
Site internet du musée
Page Facebook du musée
Téléphone : 02 38 80 09 73
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