En Métropole orléanaise, Saint-Jean-de-la-Ruelle vit toute l’année à l’unisson des autres villes européennes. Preuve en était donnée ce mardi 11 avril lors d’une réception associant accueil et vernissage d’expo photo… à l’Unisson.
Par Jean-Luc Bouland
Vendredi 14 avril, en arrivant à l’Unisson pour assister au spectacle de Vaslo, le public pouvait apprécier dans le hall, à proximité du bar, huit clichés réalisés par la photographe Françoise Fatin, illustrant la tradition d’accueil de la ville depuis des décennies. Une exposition intitulée « Saint-Jean-de-la-Ruelle, visages d’une ville inclusive », initiée par Valérie Loirat, chef de projet à l’Association française du conseil des communes et régions d’Europe, associant huit villes d’Europe dont une seule en France, Saint-Jean-de-la-Ruelle, intégrée dans le programme Inclucities, et présentant huit habitants de la commune.
Cette exposition avait été inaugurée le mardi précédent, 11 avril, par Christophe Chaillou, maire, et les représentants de la municipalité lors d’une réception d’accueil pour deux étudiants espagnols (Urena et Jordi) arrivés dans le cadre du programme Erasmus, et hébergés au lycée Maréchal-Leclerc. On y rencontrait aussi trois professeurs venant du lycée de la ville jumelle d’Amposta, en visite sur la commune, et deux jeunes volontaires européens (Noelia et Johanna).
Parmi ces huit stéoruellans mis ainsi à l’honneur, on y reconnaissait Mimoun Fredi, pharmacien, originaire du Maroc ; Katerina Pavlenko, arrivée voilà 3 ans sur la commune, originaire d’Ukraine ; Alaine Senaylt, née en Erythrée ; Aïcha Trabi, née en Algérie, arrivée voilà 40 ans à Saint-Jean-de-la-Ruelle, tout comme Mariam Traoré, née au Mali ; Marc Andrianajesy, né à Madagascar, ainsi que Mamadou Diarra, né à Bamako, et Esra Cakir, de parents turcs, né à Orléans, tous deux conseillers municipaux.
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