Après les protestations du 1er décembre et du 5 janvier dernier, il est prévu, place Vauban à Paris, une manifestation nationales médecins libéraux, le jour de la Saint-Valentin.
Soutenues par de nombreux collectifs médicaux, les six organisations syndicales représentatives des médecins libéraux (CSMF, MG France, Avenir Spé, UFML, FMF et SML) appellent les médecins libéraux à fermer leurs cabinets le 14 février prochain.
Bien que leurs revendications soient différentes, les responsables de la fédération SOS-Médecins ont demandé à l’ensemble des associations qui la composent de se joindre au mouvement du 14 février 2023.
Si tous les médecins et leurs syndicats n’adhèrent pas à la revendication du collectif « Médecins pour demain » d’une consultation à 50 euros, c’est l’unité contre la loi de la députée du Loiret, Stéphanie Rist, et ses amendements. Cette loi, votée en première lecture, est considérée comme une remise en cause du rôle du médecin traitant par l’ensemble des syndicats médicaux.
Fait exceptionnel, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) a annoncé qu’il prendrait part à cette manifestation pour protester contre la loi Rist.
A ce jour les négociations sont dans une impasse. Le compte n’y est toujours pas avec la proposition de 1,50 euro de revalorisation de la consultation proposée par la Caisse nationale d’assurance maladie dans le cadre des discussions pour la prochaine convention médicale.
Si le 1er avril 2023 il n’y a pas de signature conventionnelle, le ministre de la Santé nommera un arbitre qui rédigera alors un règlement arbitral qui servira de convention jusqu’à ce que les négociations aboutissent enfin…