L’Académie de médecine s’attaque à la pornographie

La pornographie renforce la domination masculine sur les femmes. Internet la rend accessible par tous, y compris par les enfants, n’importe où et n’importe quand.

Une exposition précoce à ce type d’images participe malheureusement à l’apprentissage de la sexualité de certains enfants et adolescents. Elle aura des effets et des conséquences sur leurs comportements dans leur vie relationnelle future d’autant que d’après un sondage, l’âge du premier visionnage baisse pour les garçons comme pour les filles. 

A la demande de la Haute Autorité de Santé (HAS), l’Académie de médecine vient de remettre un rapport sur les conséquences concernant ce phénomène délétère et l’a accompagné de quatre recommandations :

  1. « Dans le cadre de l’éducation à la santé, de repenser l’éducation à la sexualité à l’école et d’intégrer les parents dans l’éducation à la sexualité.
  2. De responsabiliser tous les acteurs de l’industrie des nouvelles technologies et de faire évoluer la réglementation.
  3. De promouvoir la recherche et mener des études de terrain.
  4. De corriger les disparités territoriales, de généraliser les lieux de prise en charge spécialisée et de renforcer les organismes de contrôle. »

Commentaires

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  1. Bien vu. Effectivement, nous avons globalement un réel souci d’ampleur sur le sujet et là encore, de façon analogue aux problèmes rencontrés dans les écoles de la république, les parents sont encore une fois, au coeur du sujet, même s’ils ne sont pas la cause du contenu problématique hélas accessible sur la toile, sans aucune limitation sérieuse.

    De la même façon qu’un nombre (trop ?) important de parents ne jouent pas du tout leur rôle dans l’éducation de leurs enfants, associé pour certains, à un comportement très inadapté avec le personnel enseignant et même non enseignant parfois, ces mêmes parents ont cette faiblesse endémique de confier à leurs enfants parfois très jeune, un téléphone mobile, de type smartphone, avec un abonnement incluant la data, sans dispositif de filtrage des liens accessibles, donc avec la faculté de surf sur la globalité de la toile.

    Des exemples de parents confiant un smartphone à un enfant en primaire ? C’est terrible. Nous disposons d’un nombre incroyable de situations où les parents confient, sans aucune précaution, des smartphones sans aucune limitation, à des enfants en primaire même.

    Il existe souvent de bonnes raisons de confier un téléphone à son enfant, particulièrement lorsqu’on travaille et qu’on souhaite garder contact, voir le tracer par la fonction “localisation”, très simple à mettre en oeuvre.

    Mais l’effet de bord d’une telle mesure, c’est que trop souvent, presque toujours, les parents oublient de “brider” le téléphone, en laissant un contenu accessible total de la toile, au surf de son enfant.

    Comment s’étonner que nos enfants soient exposés à des contenus qui vont avoir pour conséquence d’instiller en eux, des mécanismes, des réflexes, des valeurs, des pratiques … qui ne sont pas les bonnes ?

    Si les opérateurs internet sont responsables de la trop grande facilité d’accès à des sites que l’on peut qualifier de dangereux pour notre jeunesse, les parents n’en conservent pas moins, cette responsabilité essentielle d’avoir confié à son enfant, un moyen permettant un accès aussi simplifié, à des contenus auxquels il ne devrait pas avoir accès.

    Les parents sont bien responsables, quoi que chacun en pense. Les parents sont les éducateurs en première intention de leurs enfants. Les parents ne sont pas légitimes à se défausser de leurs responsabilités, s’agissant de leurs enfants et des moyens qu’ils leurs rendent accessibles.

    Exactement comme une grande majorité des problèmes qui surviennent dans les écoles de la république, les parents sont bien les premiers interlocuteurs et cibles pour le sujet de cet article.

    Nous avons globalement, un réel problème d’éducation même, d’un nombre important de parents qui ne sont hélas pas de bons éducateurs, en laissant filer la pelote.

    C’est un réel et important sujet d’ampleur, que celui de l’éducation même des parents.

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