Coup de maître. Présentée à l’issue d’une résidence à la Halle aux Grains Scène nationale de Blois, Absurde, la seconde création de la compagnie blésoise Oups Dance Company a fait mouche ce vendredi 13 janvier. Une expérience unique et puissante.
Par Jean-Luc Vezon
Loin d’être institutionnelle, la danse propose parfois des performances étonnantes. Ce fut le cas au théâtre Peskine où 150 spectateurs ont découvert et apprécié la dernière création d’Émilie Joneau et Clémence Juglet. Mélange de danse moderne, d’électro et d’acrobaties avec un ton décalé et burlesque, elle s’attaque au thème de l’absurdité cher à Albert Camus.
Une invitation à vivre
Ce spectacle d’une heure est « une invitation à vivre sans se prendre trop au sérieux, sans se mettre trop de limites car on ne sait jamais de quoi demain sera fait », précise la chorégraphe loir-et-chérienne Émilie Joneau formée à l’école de danse professionnelle CHOREIA à Paris.
Les deux amies évoluent au rythme d’une bande son électro conçue par Leon Afterbeat, le bien nommé. Son beat hip-hop lancinant donne à l’expression corporelle toute sa puissance. Au diapason Émilie Joneau et Clémence Juglet explorent avec énergie leurs angoisses existentielles à la recherche de la liberté et de la légèreté.
Comme l’a révélé, Frédéric Maragnani, directeur de la HAG, les deux danseuses,
« casseuses de codes », travaillent actuellement à un troisième spectacle sur la femme (leur première création, Pardon !, a été jouée une trentaine de fois) dans un agenda bien rempli car elles font également partie de la compagnie Electro Street.
Signe de leur notoriété croissante, elles se sont produites récemment dans l’émission Culturebox de France Télévision et dans le show Le Late d’Alain Chabat (avec Electro Street).
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