Lundi 16 janvier, l’association orléanaise Les Amis de Pierre propose une exposition des œuvres du photographe Hans Silvester, dans ses locaux et dans son parc. Un évènement culturel unique préparatoire à beaucoup d’autres.
Jean-Luc Bouland
Hans Silvester, photographe de renommée internationale, sera l’auteur exclusif présenté ce lundi 16 janvier lors du vernissage d’une exposition éphémère dans l’Etablissement d’Accueil Médicalisé COS – Amis de Pierre, au 15 allée du Clos Fleuri à Orléans. Ephémère car cette exposition ne durera qu’une journée, mais avec l’ambition d’être renouvelée, et de servir de point de départ à de nombreuses autres propositions culturelles.
Une amitié
Elle résulte de l’amitié entre Jean-Pierre Montiel – photographe, président du festival Phot’Aubrac, co-initiateur du festival off des Rencontres d’Arles – et Hans Silvester, photographe des grands problèmes d’environnement, auteur de nombreux livres et publications. L’Association de Soutien aux Amis de Pierre (ASAP) a donc pu mettre en place dans les locaux de l’établissement COS – Amis de Pierre, une double exposition des photographies de Hans Silvester, images prises entre 2002 et 2015 dans la vallée de l’Omo au sud-ouest de l’Ethiopie.
La première exposition affiche des photographies sur bâches réparties dans le parc boisé de l’établissement qui représentent l’habitat traditionnel du peuple de cultivateurs BENCH. Ce sont des maisons peintes avec les doigts par les femmes. Les animaux présents sont totalement domestiques et parmi les maisons peintes, on ne sait plus si ce sont de vraies poules ou des poules peintes. Les animaux semblent apporter une touche finale.
La seconde exposition est installée dans les pièces à vivre du futur Foyer de Vie de l’établissement. Elles présentent des photographies réalisées elles aussi sur plusieurs années, au sein du peuple d’éleveurs SURI. Hans Silvester a pu immortaliser les jeunes gardiens de troupeau après avoir obtenu l’aval des anciens mais aussi une triple autorisation : celle du propriétaire du troupeau, celle de l’adulte responsable et celle de l’enfant lui-même. L’intégration dans la communauté des gardiens de troupeau se fait avec la remise à l’enfant d’un jeune veau. Par des séjours multiples et de longue durée, le photographe a pu capter des images d’une grande tendresse.
Cette exposition a deux buts : amener l’art au sein de l’établissement afin de permettre aux résidents d’y accéder ou de faire des activités originales ; puis mettre en place des échanges entre les résidents de l’établissement et les habitants du quartier voire de la ville.
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