Avec une multitude de partenariats et une diversité d’activités tournées vers les jeunes, l’équipe continue par ses concerts à faire découvrir la scène actuelle et souhaite renforcer la participation des publics et la création des musiciens de la région. En attendant la réalisation de l’Astrolabe 2 dans le nouveau quartier Interives.
Par Bernard Cassat
En cette nouvelle année, l’Astrolabe a fait le point sur ses projets, dans l’optique de la nouvelle salle promise par la Mairie pour 2026, sans attendre pour autant. Frederic Robbe, son directeur, a rappelé que l’Astrolabe a le label SMAC (Scène de Musiques Actuelles), un label équivalent à ceux de la Scène nationale, du CDN ou du CCN. Et que l’Astrolabe a fusionné avec l’association l’Antirouille en 2004.
Les Nuits de l’Alligator, du groove et du gospel, le 2 février
Trois grands axes aux prochaines activités. Des spectacles d’abord, des concerts programmés par Mathieu Duffaut dans les deux salles de l’Astro mais aussi hors les murs, au Théatre, au TGP de La Source et à Chécy (Espace George Sand). Quarante dates par an environ, et une petite vingtaine apportées par les associations en partenariat.
Quelques temps forts, comme les Nuits de l’Alligator, le 2 février, la finale du concours Jeunes talents porté par la ville d’Orléans, le 3 mars, ou la collaboration avec le CCN pour Femmes modernes, en juin. Tous les styles musicaux sont représentés au cours de l’année, soul, funk, hip-hop, post punk et même métal. Mathieu précise que l’Astro aime bien suivre les groupes qu’il a découverts il y a quelques années et qui ont percé par la suite.
Les ombres chinoises de Ladylike Lily dans son spectacle Les graines oubliées, au TGP le 18 mars
Deuxième axe en direction du jeune public, des ateliers avec les musiciens ou artistes. Notamment un conte musical avec ombres chinoises au TGP à La Source. A noter en direction des lycéens une découverte du mouvement punk en avril, en lien avec deux chercheurs du CNRS. Et cette année 2023 voit le lancement d’une chorale, l’Astrovox, ouverte à tous, avec rencontres avec les artistes avant de chanter leurs chansons ! Et les actions culturelles Astrokids, ateliers ou spectacles pour une première approche des musiques d’aujourd’hui.
Uzi, qu’on a vue pendant le dernier Hop Pop Hop, sera à la soirée jeunes talents le 3 mars (capture écran YouTube)
Troisième volet important des actions de l’Astro, l’accompagnement de projets avec Polysonic. 4 studios de répétition plus 2 d’enregistrement au sous-sol du 108, avec quatre personnes pour les faire tourner. Polysonic propose un accompagnement technique, mais aussi artistique et même de diffusion. Avec son dispositif Subsonic, il suit trois groupes sur une année. Et propose par ailleurs de nombreux ateliers de découverte du son, les mains dans le cambouis, suivant son mot d’ordre « écouter c’est bien, mais pratiquer c’est tout aussi cool ! »
De belles nouveautés participatives
L’Astrolabe ne ménage pas ses efforts par ailleurs pour créer une ambiance créative et réactive. Des ambassadeurs, par exemple, vont créer un média pour s’exprimer sur leurs disques préférés, commenter les concerts, etc, et tenter de mettre en place une interaction créative. Les colonnes de Magcentre d’ailleurs pourront les accueillir…
Dans cet esprit d’ouverture, Frederic Robbe rappelle l’importance de faire participer un maximum de gens pour créer un climat citoyen ne laissant personne de côté. Il a insisté à juste titre sur la modicité du prix des entrées, avec les systèmes d’abonnements proposés.
L’Astrolabe 2
Projet Métropole
Prévue dans la zone nord Interives, l’Astrolabe 2 semble être cette fois sur de vrais rails. Le projet en est à la rédaction du cahier des charges avant mise en concours d’architectes. L’achèvement est prévu pour 2026. L’équipe de l’Astro souhaite un lieu polyvalent, une grande salle à la fois bistrot pour les concerts, avec une scène modulable pour accueillir aussi des projets de danse ou d’immersion artistes-public. Et une autre salle plus petite pour les manifestations plus confidentielles.
Plus d’infos sur L’Astrolabe 2 : Orléans parie (enfin) sur la culture !