Les médecins généralistes libéraux qui exercent au sein de la maison médicale de garde du Coudray à Chartres ont manifesté leur droit de retrait. Subissant agressions verbales et physiques, certains médecins « se font escorter par la sécurité de l’hôpital à la fin de leur garde selon le Conseil départemental de l’ordre des médecins d’Eure-et-Loir. Ils font face à une salle d’attente bondée, devenue le théâtre d’affrontements entre patients et entre patients et médecins ». Ces derniers déplorent ainsi des conditions de travail
« intolérables, gravissimes et alarmantes » qui portent atteinte à la qualité des soins.
En réaction à ce droit de retrait, la préfète du département a réquisitionné les médecins les menaçant d’une amende de plusieurs milliers d’euros. Le syndicat de l’Union française pour une médecine libre (UFML) a apporté son soutien aux praticiens de la maison médicale tout en empressant le ministre de la santé François Braun, la Première ministre Élisabeth Borne et le président Emmanuel Macron « à se saisir en urgence de ce scandale et étudier précisément les propositions constructives des médecins ».
De leur côté, les médecins libéraux se sont rassemblés devant la préfecture dans la soirée du lundi 2 janvier suite à la décision de la préfète.