En 2022, la région Centre-Val de Loire décline ses Nouvelles (Re)naissances en s’affichant comme le Jardin de la France. Près de 500 rendez-vous sont prévus jusqu’à l’automne pour valoriser la créativité et l’art de vivre. Et pour redonner racine à cette identité naturelle.
Par Jean-Luc Bouland
L’arboretum des Hautes Bruyeres (45), partenaire du festival. (photo JLB)
Il suffit parfois de planter une petite graine ou de semer quelques idées, pour que d’aucuns se mettent à cultiver des pensées florissantes. Ainsi, en notre bon cœur de France, d’aucuns se sont tout naturellement rendu compte que notre superbe région, nommée Centre-Val de Loire, était un havre de calme et de culture, d’histoire et de saveurs, qui méritait d’être apprécié et reconnu à sa juste valeur. Une région administrative agréablement irriguée par un fleuve parfois sauvage où il fait bon se poser, se reposer, et disposer à loisirs des multiples charmes qui font un réel art de vivre. En ce cas, en cette année 2022, pourquoi ne pas le faire savoir à tous, nationalement et internationalement.
Et c’est ainsi que sous l’emblème des Nouvelles Renaissances issues de la bénéfique année 2019, commence avec le printemps le Festival de la créativité et de l’art de vivre destiné à nous identifier comme « Le Jardin de la France ». Un beau nom et un vaste programme, parrainé par Alain Baraton et soutenu par nombre de personnalités, telles Stéphane Bern et Christophe Hay, qui nous promettent près de 500 manifestations de tous genres et de tous styles, sur l’ensemble des 6 départements concernés, pour nous entrainer à mieux découvrir les richesses de notre territoire. Quoi de mieux qu’un jardin pour y apprécier la nature, y pratiquer les arts, y cultiver le goût des bons mets, et s’attarder sur le patrimoine qui a construit note histoire.
Pour François Bonneau, président de la région, cette initiative doit s’inscrire dans le temps.
Une identité régionale
« L’ambition de la région Centre-Val de Loire est de porter les richesses patrimoniales et culturelles comme un socle de l’identité et de l’attractivité du territoire », déclarait ce mardi 22 mars François Bonneau, à l’issue de la réunion du comité de pilotage de ce projet haut en couleur, et fort en ambition. Après avoir évoqué la dynamique lancée en 2019 avec les manifestations du 500e anniversaire de la Renaissance, il expliquait avoir souhaité, pour 2022, « remettre à l’honneur notre beau nom de Jardin de la France et permettre aux habitants et acteurs du territoire de se réapproprier ou de réinventer leur idée du jardin ».
A ses côtés, Alain Baraton, le parrain de la manifestation, ne pouvait manquer de souligner, fort de son expérience, « qu’un jardin est le témoin privilégié de notre histoire, le reflet de notre société et qu’il indique à qui comprend sa lecture la mode ou la mentalité d’une époque », un art qui permet à tous les autres de s’exprimer.
Pour Alain Barraton, parrain de la manifestation, cette identité nouvellement affichée est une évidence.
Christophe Hay, ambassadeur de la gastronomie et de l’art de vivre en région, ne pouvait qu’y souligner la valeur de nos jardins nourriciers, « facteurs de liens sociaux trans-générationnels », largement approuvé par Hervé Novelli, président du conseil national supérieur de l’œnotourisme, sans omettre Stéphane Bern, estimant que « nulle autre région que le Centre Val de Loire illustre l’idée que la France est un jardin à ciel ouvert ».
Avec un tel engouement, comment ne pas mobiliser nombre d’acteurs, de l’Etat aux collectivités locales en passant par les acteurs du patrimoine, de l’agriculture bio, de la culture et des jardins, bien entendu, pour ne citer qu’eux. Ils sont ainsi près d’une centaine à participer au comité technique nécessaire pour élaborer et mettre en place ce programme. En souhaitant que cette image ainsi (re)donnée à la région Centre-Val de Loire devienne pérenne, prenant racine dans le cœur et dans les esprits de chacun. Quant à savoir si c’est aussi en cette terre que certains ont découvert le Jardin d’Eden… Ceci est une autre histoire.
Plus d’infos autrement sur Magcentre: [PUBLI] Centre-Val de Loire : ces jardins méconnus qui sortent des sentiers battus (1)