Le projet d’implantation d’une couveuse pour start-up quantiques mis en cause dans l’article du Canard Enchainé sur le limogeage de la préfète d’Indre-et-Loire se trouve sur la commune de Reugny précisément au château Louise de la Vallière. De là à y voir un nid d’élus locaux “indélicats”, le conseil municipal de la commune s’en défend vigoureusement dans un communiqué qui dénonce tout amalgame et récuse toute implication des élus de la commune dans les pressions qui auraient pu conduire au départ de la préfète Marie Lajus, préfète à laquelle le conseil municipal rend par ailleurs hommage.
Droit de réponse du Conseil Municipal de Reugny suite au départ annoncé de
Madame La Préfète
Suite aux différents articles parus dans les médias au sujet du départ de la Préfète, l’ensemble du Conseil Municipal de Reugny tient à apporter les précisions suivantes :
Le flou de l’expression « élus locaux » pourrait laisser croire à notre implication dans une quelconque entreprise visant le limogeage de la Préfète Marie Lajus. Nous affirmons qu’aucune forme de pression n’a été opérée par les élus municipaux en charge de ce dossier. Nous ajoutons que nos valeurs vont à l’encontre de tels stratagèmes, s’ils sont avérés.
Nous ne sommes en rien solidaires avec de tels agissements contraires aux principes républicains auxquels nous sommes attachés. Par ailleurs, nous nous associons à l’hommage rendu à Madame la Préfète quant à ses qualités de probité, d’intégrité et son sens aigu de l’intérêt général.
Le dossier Da Vinci Labs n’est que dans sa phase préliminaire. Dans le cadre de la procédure réglementaire visant à mettre en conformité le PLU de la commune, nous avons échangé à de nombreuses reprises avec les services de l’État. Conformément à la loi Climat et Résilience, cette procédure impose la réalisation d’une étude environnementale, actuellement en cours, et se poursuivra par une enquête publique prévue en 2023. A ce jour, la décision finale nécessite encore bon nombre d’étapes.