Après s’être retirée du Forum des Droits Humains pour contester une réunion publique organisée le 26 novembre dernier à Orléans sur un rapport d’Amnesty International dénonçant « l’apartheid d’Israël », la LICRA s’attire cette fois les foudres des organisateurs de cet évènement.
Le collectif BDS45 « où militent des militants juifs progressistes » tient en effet dans un communiqué à signaler sa « profonde indignation » « Les termes ignominieux et complètement infondés portés contre des membres de notre collectif nous ont particulièrement choqués. Ils sont très facilement réfutables par nombre de nos partenaires orléanais témoins de notre attachement inconditionnel aux droits humains, les mêmes pour tous, partout dans le monde » » écrivent les responsables de ce collectif. Et de poursuivre : « les propos de la Licra ne peuvent qu’alimenter une haine déjà trop palpable dans notre société où l’amalgame antisionisme et antisémitisme est prônée par trop d’institutions et de médias ».
Mais surtout BDS45 salue le travail réalisé par Amnesty International : « le rapport basé sur une enquête exigeante et documentée de plusieurs années ne relate que des réalités hélas démontrées par de nombreuses organisations et personnalités jusqu’en Israël même ». BDS45 qui conteste le « parrainage » du Forum des Droits Humains à cette réunion publique dénonce surtout « une inquiétante dérive de la Licra (…) Nous encourageons cette dernière à prendre connaissance de l’intégralité du rapport qui ne condamne que des exactions prouvées, contraires au droit international et parfaitement illégales selon ce dernier ». « Seule la vérité des faits conclut le communiqué peut permettre de construire la paix »
Le communiqué de la LICRA