XIVe Salon « Vol de nuit » à Olivet

Ce vol, quatorzième salon du nom, accueillera dans des serres d’Olivet, immense cathédrale de verre, sept artistes talentueux aux univers personnels.Quatre artistes olivetains y participent : la peintre Corinne Bohbot, le photographe Romain Boutet, la plasticienne Chistiane Deville (voir ci dessous), le sculpteur Christophe Lherbet. Les rejoignent la plasticienne Christine Milla (Montpellier), la céramiste Mathilde Sauce (Limoges) et le plasticien surnommé le Pingouin élastique (Brive). Chacune et chacun, à sa manière et sa matière,  investit le cadre féérique des serres du Chapeau rouge à Olivet les 2, 3 et 4 décembre. 

Par JDB 

Tapisserie de Christiane Deville.

Matière, couleurs surprenantes et magiques 

Vol de nuit est une association spécialisée dans l’organisation d’expositions d’art contemporain dans des lieux insolites. Les couleurs surprenantes et magiques des peintres Corinne et Christine, cohabiteront en totale harmonie avec les mystérieux tissages de Christiane, les volutes de métal de Christophe et  la terre sublimée de Mathilde. A découvrir encore les filets suspendus du Pingouin élastique et somptueux paysages que Romain Boutet a photographiés dans le désert d’Atacama. 

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“La Serre, portrait différé » à Saint-Hilaire 

L’histoire a démarré en 2000 avec les Journées du patrimoine qui permettent à Christiane Deville de découvrir le bâtiment imaginé par Louis Arretche et Jean Prouvé au Parc Floral. La ville d’Orléans  avait organisé tout un circuit dont les réalisations architecturales du XXème siècle étaient le fil conducteur. Tout juste arrivée à Orléans, Christiane Deville embarque avec curiosité dans le bus qui mène tout particulièrement dans ce surprenant restaurant. 

Tombée sous le charme de ce lieu déjà fermé au public, l’artiste  imagine d’en faire un portrait subjectif, en conjuguant notre esthétique occidentale, et l’esthétique chinoise abordée lors d’un séjour de cinq années en Chine (pratique de la calligraphie). Avec l’autorisation de Nadia Loury, alors directrice du Parc Floral, Christiane Deville, peut travailler sur place une journée par semaine pendant presque un an (2001/2002) . Il en est résulté un ensemble de dessins, photographies, estampages (réalisés selon la technique chinoise), et ultérieurement, des créations végétales. Les photographies n’ont jamais été publiées. L’exposition de Saint-Hilaire, avec film restitue pour la première fois l’ensemble et la cohérence de ce que l’artiste à créé là-bas.