Nous apprenons la démission de Nathalie Kerrien du cabinet du maire d’Orléans Serge Grouard. Sans doute, l’ambiance s’était-elle dégradée au sein de la garde rapprochée du maire, par ailleurs candidat à un destin politique qui dépasse la bonne ville johannique. Sans doute les prises de décisions manquaient-elles de concertation comme le soulignaient une dizaine d’élus de la Métropole dans un courrier qui aurait du démocratiquement rester secret. Sans doute, le statut de transfuge de l’équipe du maire sortant Olivier Carré devenait-il difficile à assumer pour l’ancienne candidate à la mairie, avec un maire qui avait pour ligne de mire de défaire tous les projets de son prédécesseur et ami de toujours…
Nathalie Kerrien / Olivier Carré mars 2017 Cl GP
Toutes ces suppositions resteront des suppositions puisque Nathalie Kerrien ne souhaite pas répondre aux questions de Magcentre, considérant que Magcentre lui a, par le passé causé beaucoup de torts (?). Avouons que nous n’avons pas manqué de critiquer voire de dénoncer les choix et renoncements de la politique culturelle menée par celle qui alors était adjointe à la culture. Mais nous l’avouons aujourd’hui: nous avons été injustes !
A voir ce qu’il reste de la politique culturelle orléanaise, on ne peut que regretter l’époque fastueuse où Orléans se voyait offrir deux festivals de jazz, un Parlement des Ecrivaines, les Voix d’Orléans contribuant ainsi à l’ambition et au rayonnement d’une ville qui semble en manquer cruellement… Et que reste-t-il du projet des Vinaigreries dont les études étaient déjà financées et le directeur recruté, de cette école des arts vivants regroupant les deux conservatoires d’art dramatique et de musique dont le projet avait été voté par la Métropole ?
Reste l’Essentiel, 6 jours de festival estival et hétéroclite pour faire le tour de la culture à Orléans toutes disciplines confondues, c’est bien court, mais nous ne savons pas ce qu’en pense Nathalie Kerrien….
Gérard Poitou