Après des affaires judiciaires en septembre 2020 (d’enregistrement évoquant « 80% de cons », de villa en Corse, de Pandora papers… pour la plupart depuis classées) qui avaient précipité son départ de la présidence du Conseil départemental de Loir-et-Cher, nous l’avions entraperçu en VIP en juin au concert de Sting au château de Chambord. Avant d’en entendre parler en octobre dans le verbe de Jean-François Copé, ex-patron de l’UMP, au golf des Bordes à Saint-Laurent-Nouan (*). Ce mois de novembre, de nouvelles nouvelles sont tombées concernant l’ancien élu Perruchot, révélées par nos confrères parisiens de la Lettre A, quotidien de l’influence et des pouvoirs.
Par Émilie Rencien
Nicolas Perruchot, alors encore président du Conseil départemental de Loir-et-Cher, lors d’un point presse avant les affaires de 2020, à Blois (photo d’archives © Émilie RENCIEN).
Cet été 2022, documents dénichés à l’appui, l’ex-responsable politique de Loir-et-Cher, Nicolas Perruchot, que certains annonçaient discrètement rapatrié en Sarthe, ou chez un de ses proches à l’étranger, tout en continuant régulièrement ses visites à l’Hôtel du Département à Blois, donnait des signes de vie professionnelle en Indre-et-Loire, à Savigné-sur-Lathan. Localité abritant selon nos sources, au numéro 2 avenue du Général-de-Gaulle, une société dénommée Immobilière du Lathan, inscrite au greffe de Tours, depuis le 8 juin 2022. L’activité principale mentionnée de cette entreprise est la suivante : «l’organisation patrimoniale et familiale des biens et droits dont elle pourra devenir propriétaire. »
Parmi les cinq dirigeants associés et représentants signalés, le fameux Nicolas Perruchot, bénéficiaire direct et actionnaire à hauteur de 84,55 % des parts et votes. Non pas que le Loir-et-Cher en prenne mais tout de même, enfin, des nouvelles. Cet automne-hiver 2022, une autre information parvient à nos oreilles, ajoutant une corde à l’arc en reconstruction de cet ancien Président du Conseil départemental 41, ex-député et ex-maire de Blois également pour rappel. Qui rebondit bien… À lire en effet un papier daté du 9 novembre 2022 et signé par la Lettre A (groupe Indigo Publications (Paris), ), intitulé « Google fait appel à l’ex-président du Loir-et-Cher pour son lobbying local », Nicolas Perruchot a décroché un contrat avec la filiale française de Google Cloud, via sa société de conseil Strat&Co. Nos confrères parisiens, que nous citons, écrivent ainsi que « l’ancien maire de Blois saura défendre les atouts de Google Workspace auprès des collectivités, puisqu’il a accordé lui-même sa préférence à cette solution. » Comprenez lorsqu’il présidait le Département précité.
La Lettre A mentionne par ailleurs, début 2022, une mission de M. Perruchot pour Boury Tallon. Un cabinet parisien, – de conseil spécialisé dans les relations publiques institutionnelles et les affaires publiques depuis 1984 selon son site Web-,. Qui compte depuis au sein de ses clients, l’Association française des parcs zoologiques (AfdpZ), présidée par Rodolphe Delord, directeur du zoo-parc de Beauval à Saint-Aignan-sur-Cher. Le monde est petit ! Sans tout déflorer et par respect pour le travail des journalistes, l’article est à retrouver in extenso, pour les abonnés, sur https://www.lalettrea.fr/
(*) Cf. articles pour replay sur https://www.magcentre.fr/234909-chambord-sting-et-le-fantome/ et sur https://www.lepetitsolognot.fr/nous-avons-retrouve-jean-francois-cope-et-un-peu-nicolas-perruchot/