On était loin de la grande manifestation du 18 octobre dernier. Cette fois, moins de 300 personnes se sont réunies pour former le cortège parti de la cathédrale d’Orléans sur les coups de 11h. Des drapeaux moins présents et des syndicats absents par rapport à la dernière manifestation. Toujours au centre des revendications, le SMIC à 2 000 € brut, revalorisation des minima sociaux, la retraite à 60 ans… Pascal Sudre, secrétaire départemental de la CGT, est de son côté « convaincu d’une intensification des luttes et d’une multiplication des actions sur les sites des entreprises. Le plus important, c’est le nombre de grévistes », insiste-t-il. Pour la CGT, aucun essoufflement en vue donc. Et si Pascal Sudre regrette un manque de couverture d’information en amont de cette journée de la part des médias, il justifie cette baisse de mobilisation par les annonces « des grèves dans les transports parisiens qui ont vampirisé l’attention de la population ». Si les syndicats soutiennent le contraire, les chiffres semblent indiquer, notamment en Centre-Val de Loire, une certaine résignation des salariés.
Tendance similaire partout ailleurs en Région Centre
La mobilisation dans l’ensemble des départements s’est également affaiblie lors de ce jeudi. Cortèges amoindris à Montargis et Gien dans le Loiret à l’instar du Cher où à peine plus de 500 personnes au total étaient mobilisées à Bourges, Vierzon, Saint-Amand et Saint-Florent.
Pire à Châteauroux qui comptait moins de 100 manifestants place de la République, bien loin des 700 personnes mobilisées il y a trois semaines.
Du côté de Tours, le cortège animé, entre autres par la CGT 37 et les syndicats étudiants et lycéens, était composé de 350 manifestants.