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De nombreux postes sont à pourvoir dans le social et résonnent avec la quête d’engagement et de sens des plus jeunes. Formations, débouchés, évolutions professionnelles : les possibilités offertes par le secteur sont vastes. C’est pourquoi le Département du Loiret mène tout au long du mois de novembre une campagne de communication pour valoriser ces métiers.
Le Département est chef de file de l’action sociale qui recouvre une grande variété de missions et de publics depuis la petite enfance jusqu’au troisième âge, avec une action forte en direction des personnes en difficultés. Le Département emploie aujourd’hui 900 travailleurs sociaux : conseillers en insertion, éducateurs de jeunes enfants, psychologues, auxiliaires de vie… Face aux importants besoins de recrutement de la collectivité, une campagne d’information et de sensibilisation vient d’être lancée en visant plus particulièrement les jeunes (collégiens, lycéens, étudiants), pour leur faire connaître les nombreux métiers du social et leurs attraits.
Des métiers d’engagement et d’utilité
Le Département relaie sur ses réseaux sociaux – YouTube, Instagram, Tiktok, Twitter (@leloiret), Facebook et Linkedin) – des vidéos sur le quotidien de professionnels nouveaux arrivants, en reconversion ou apprentis. La page dédiée tonavenir.loiret.fr et le portail recrutement.loiret.fr informent sur les différents métiers et structures (collectivité territoriale, médico-social, socio-culturel, milieu judiciaire), la plupart de taille humaine et bien réparties dans tout le Loiret.
Partant du constat que sept jeunes sur dix privilégieraient, entre deux métiers, celui « qui a du sens », la collectivité rappelle que le social propose des métiers de passion, qui font appel aux valeurs, au sens humain, au sens du contact. La campagne sera déclinée sous forme de présentations dans les collèges, et un salon des métiers des aides à domicile se tiendra le 17 novembre au CFA de Nogent-sur-Vernisson.
Une bourse pour les étudiants
Sur tonavenir.loiret.fr, les formations ouvertes dans le Loiret sont listées en rappelant que les formations mènent à des postes fixes et pérennes, tout en offrant des perspectives d’évolution depuis le travail de terrain jusqu’à la direction de structures. Pour travailler dans le social, plusieurs cursus sont accessibles du CAP au BAC+5 avec en moyenne un à trois ans d’études couplés à plusieurs stages sur le terrain. Pour aider ces jeunes, le Département lance en 2023 une bourse destinée aux étudiants de 2ème année et 3ème année en formation d’assistant de service social ou d’éducateur spécialisé. La bourse – de 567€/mois en 2ème année et de 950€/mois en 3ème année – sera conditionnée à un engagement de premier emploi au sein du Département du Loiret pour 3 ans.
Témoignage de Mélène, étudiante éducatrice spécialisée en 2ème année et apprentie à la Maison de l’Enfance
Pourquoi as-tu choisi ce métier ?
Depuis toute petite, j’ai toujours senti que je voulais venir en aide aux personnes, les accompagner. J’ai toujours eu cette envie. J’ai fait beaucoup de recherches, rencontré des professionnels du social, car je ne savais pas exactement quel métier choisir. Au fil de ces rencontres, et en passant le concours pour les écoles, j’ai finalement choisi la voie d’Éducatrice spécialisée.
Le plus satisfaisant dans ton métier ?
C’est quand je peux instaurer une relation de confiance avec un jeune, mais aussi voir son évolution, le voir ressortir bien plus fort qu’à son arrivée, c’est une vraie satisfaction.
Que dirais-tu à un jeune pour le convaincre de s’engager ?
C’est un métier très riche, qui évolue tout le temps, où l’on ne s’ennuie jamais car aucune journée ne se ressemble. Un métier humain aussi, où l’on apporte plus aux personnes qu’on ne le croit. Le simple fait de prendre du temps pour eux, d’échanger, peut parfois signifier beaucoup.
3 questions à Pauline Martin – 1ère vice-présidente du Conseil départemental en charge de l’Emploi, de l’Economie, des Ressources Humaines et de la Solidarité Territoriale
Pourquoi lancer une telle campagne ?
Parce que nous vivons, comme dans toutes les collectivités, une crise du recrutement. Les vocations sont de plus en plus rares et il est de plus en plus difficile d’attirer des jeunes. Le Département fait évoluer sa politique sociale et a ouvert 70 postes qui ne sont pas encore tous pourvus. C’est vrai aussi pour d’autres politiques.
Le département compte 2 300 agents avec 150 postes non pourvus.
Tous les emplois sont-ils concernés par cette crise ?
Oui, à des degrés divers. Il est difficile de recruter des psychologues alors que nous avons 8 postes ouverts. C’est vrai aussi pour l’aide à domicile, c’est pourquoi un salon réunira partenaires et professionnels le 17 novembre à Nogent-sur-Vernisson, pour montrer que l’accompagnement à domicile se modernise, et lever les freins pour permettre à chacun de se projeter.
Quelles sont vos solutions pour répondre à cette crise ?
Nous pouvons activer certains leviers comme l’amélioration de notre régime indemnitaire ou une bourse pour les jeunes, à l’instar de ce que nous faisons avec les médecins. Nous comptons aussi beaucoup sur nos 900 travailleurs sociaux pour faire partager leur passion, assurer du parrainage pour montrer que le social est un travail d’engagement et d’épanouissement, avec des savoirs et des valeurs à transmettre. Nous pouvons aussi être plus proactifs dans les collèges. Nous croyons à 100% à la réussite de cette campagne.
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