C’était le week-end du 24 et 25 septembre au Festival Complet de Jardy à Marne-la-Coquette, en région parisienne. Léa Viron, cavalière en « Amateur 1 » au Centre équestre La Poulardière à Marcilly-en-Villette (Loiret), a fini 1ère au Concours complet d’équitation (CCE) en battant le très médiatique imitateur et humoriste Nicolas Canteloup.
Par Estelle Boutheloup
À cheval depuis l’âge de 4 ans, Léa Viron enseigne aujourd’hui au Centre équestre de La Poulardière à Marcilly-en-Villette. Elle envisage de passer en « Amateur Élite », dernière étape avant l’étape « Professionnel ». Photo / Collection privée Léa Viron.Première sur le podium, Léa Viron. Troisième, Nicolas Canteloup. C’était la revanche ce week-end du 24 et 25 septembre dernier ! « Il avait déjà été contre moi l’an passé à Chartres en CCE, où il était arrivé 1er en Amateur 2, moi j’étais plus loin… », confie la jeune cavalière « Amateur 1 » tout juste revenue du Festival Complet de Jardy à Marne-la-Coquette (92). Après un sans faute à l’épreuve hippique du saut d’obstacles et du cross, Léa Viron remonte de la 7e à la 1ère place sur 28 cavaliers qui concouraient, passant devant Nicolas Canteloup et sa monture Cerruti La Couture, sur la 3e marche du podium, remontant, lui, de la 17e place après l’épreuve du dresssage, grâce à deux sans faute au cross et à l’obstacle. À 58 ans, ce grand passionné de chevaux, diplômé de l’École Nationale d’Équitation de Saumur, a été vice-champion de France major des plus de 40 ans, dans la catégorie Concours complet en 2016.
Une victoire que Léa partage, avec la modestie qui la caractérise, avec
Caporal de Beaurain, un selle français de 10 ans : « un poulain de notre élevage que je forme depuis son plus jeune âge, et finaliste ‘Jeunes chevaux’ en 2018. » À 27 ans, la jeune cavalière monte à cheval depuis l’âge de 4 ans, portée par la passion de ses parents, propriétaires du Centre Équestre de La Poulardière à Marcilly-en-Villette dans le Loiret. Avec déjà trois classements sur quatre en Amateur 1 en CCE cette année, Léa envisage de passer en « Amateur Élite », dernière étape avant l’étape « Professionnel ». « Un niveau plus technique et plus complexe sur les épreuves du cross et du dressage qui demandent plus de maniabilité. »
Sortant régulièrement en concours, Léa totalise déjà trois classements sur quatre en Amateur 1 en CCE cette année. Photo / Collection privée Léa Viron.La Poulardière, terreau de championnes
À 25 ans depuis l’an passé, et dans le Top Ten des vingt premiers clubs de la région Centre-Val de Loire en termes de licenciés (165 environ), le club de la Poulardière a déjà été sous les feux de la rampe avec des résultats notoires : Aude Viron, sœur jumelle de Léa, championne de France d’attelage à un poney (2010) et vice-championne de France (2003 à shetland, 2011 en paire poney Club élite, 2012 à un cheval Cub 1, et 2013 à un cheval Club élite) et qualifiée pour les championnats d’Europe. Mais aussi Camille Saute, championne de France junior en dressage (2008), et Pauline Richard 8e sur 159 au Championnat de France CSO Club 1 en 2015. « De bons résultats qui permettent de fidéliser nos cavaliers et d’en attirer d’autres, de montrer qu’on n’est pas juste un enseignant mais qu’on est aussi cavalier. »
Une belle vitrine donc pour ce club « qui tourne bien » avec une sortie de concours sur deux week-ends par mois et six concours organisés par le club sur son domaine en 2022 et 2023. À pied d’œuvre pour reprendre progressivement le club, Léa Viron entend poursuivre sur cette dynamique impulsée par ses parents avec comme objectifs de « maintenir l’ambiance familiale, la qualité et l’exigence de l’enseignement, l’organisation de concours, et l’élevage de poulains. » De jeunes chevaux que Léa aimerait pousser au maximum jusqu’en Amateur Élite avant de les mettre à disposition de la cavalerie du club, « comme une petite retraite » mais qui permet aussi aux cavaliers de progresser et de se faire plaisir avec un cheval de haut niveau.
Photo de Une / Collection privée Léa Viron.