A pied, à vélo ou en voiture, radiographie des mobilités dans le Loiret

Ce mercredi, le Conseil départemental du Loiret présentait à la presse les résultats d’une enquête menée durant un mois auprès des Loirétains pour connaitre au plus près leurs modes de déplacements. Une enquête qui devrait déboucher sur des décisions d’actions dès 2023 comme l’a promis le président Marc Gaudet.

Par Gérard Poitou

Hervé Gaurat, vice-président et Marc Gaudet président cl GP

L’enquête en ligne donne des résultats très fouillés avec une première indication par le nombre de participants relativement élevé avec 3.558 participants, nombre qui démontre l’intérêt porté pour cette question, en ville mais aussi en milieu rural. Sans surprise, dans un panel où 79% des répondants sont des actifs, la voiture arrive largement en tête (66 %) même pour des courts trajets inférieurs à 6 km. Arrivent ensuite le vélo, les transports en commun ou le covoiturage mais dans une logique de transports décarbonés, le département souhaite changer cet ordre de priorité avec un schéma des mobilités dans lequel une attention particulière sera portée aux déplacements des collégiens dont le département a la responsabilité.

Ce schéma qui s’appuie largement sur les résultats de l’enquête, décline quatre axes d’intervention en faveur des mobilités décarbonées. C’est d’abord “la mobilité douce” avec l’action en faveur du vélo qui en plus du développement des pistes cyclables sécurisées sur des axes comme Orléans-Montargis mais aussi autour des collèges, devra se doter d’un ensemble de services, de la location à la réparation en passant par des aides à l’achat. Vient ensuite “la mobilité partagée” avec une réflexion sur les transports en commun notamment sur la nécessité d’en augmenter la fréquence mais aussi le développement du réseau de gares de co-voiturage et la promotion du service Mobicoop. Troisième axe, “la mobilité propre” avec le développement de l’usage de l’électrique favorisé par une multiplication des bornes de recharge et des aides à l’achat de véhicules. Enfin, “la mobilité évitée” par la pratique du télétravail, mais aussi la généralisation des services de proximité itinérants.

Début juillet, des ateliers de co-construction du plan d’action ont été proposés sur les quatre pôles; Pithiviers, Gien Montargis et Orléans. Et rendez-vous en octobre pour la présentation de ce plan exécutable dès 2023. Le climat, ça urge !

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Commentaires

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  1. Les véhicules électriques (voitures, vélos, trottinettes) de la “mobilité propre” ? .
    Ce n’est pas sérieux !
    Les pollutions liées aux moteurs électriques équipant tout ce qui roule sont poussées sous le tapis mais sont bien réelles (de l’extraction des minerais au surpoids des voitures en passant par la consommation d’électricité donc d’énergie produite par la fission de l’atome) mais ça permet aux actionnaires de l’industrie automobile de continuer à s’enrichir et grâce à eux à faire croire que le business continue .

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