Le député d’Eure et Loir Olivier Marleix prend la tête du groupe LR à l’Assemblée

Après une première tentative en 2019, le député d’Eure et Loir Olivier Marleix a pris mercredi la tête du groupe LR à l’Assemblée nationale. Par 40 voix, contre 20 pour son adversaire malheureux le jeune député de l’Aisne, Julien Dive, et un vote blanc, Olivier Marleix succède à Virginie Duby-Muller (Haute-Savoie), qui assurait l’intérim du groupe depuis le départ de Damien Abad. Ce dernier avait été exclu de LR après avoir été nommé au gouvernement en mai 2022. A écouter ses pairs, c’est bien son « expérience parlementaire » et sa « bonne connaissance des dossiers » qui ont fait la différence.

Olivier Marleix accueilli par Christian Jacob Photo ZC

« On est un groupe d’opposition »

Fils de l’ancien ministre Alain Marleix, le quinquagénaire, réélu dimanche soir dans la 2e circonscription d’Eure et Loir avec 62,33% des voix, déroule quelques heures après son élection sa feuille de route pour les cinq prochaines années. « Même si nous ne sommes pas dans une logique de blocage des institutions, il n’est pas question de faire de la figuration ! Nous sommes bien un groupe d’opposition », explique la figure des Républicains d’Eure et Loir depuis 2016, qui ne minimise pas l’aspect « atypique » de la nouvelle Assemblée. « Nous avons une responsabilité extrêmement importante. On sait très bien que sans nous, nombre de réformes ne pourront pas aboutir », précise le député, soutien de Michel Barnier, dans la primaire de 2021. Pour autant, poursuit Olivier Marleix ,« on n’attendra pas les projets du gouvernement pour agir. On travaillera sur notre propre vision de la France ». Ainsi, sur le pouvoir d’achat « on s’attachera à la France qui travaille plutôt qu’être dans une logique de rationnement qui ne concerne que quelques Français ».

L’ADN de la droite française

« Ici, on ne négocie pas des postes mais bien des avancées pour les Français » poursuit l’élu, qui refuse comme l’actuel parton des Républicains, Christian Jacob, « toute logique de pacte ». D’autant que pour le député de Dreux l’affaiblissement du groupe parlementaire qui comptait jusqu’ à peu 112 élus, contre 61 aujourd’hui ne peut être dissocié de la politique de débauchage menée ces derniers mois par la Macronie. D’où sa volonté aussi de réaffirmer l’ADN de la droite française, abimée par les emprunts de la majorité et autres débauchages. « On est tous sur la même ligne politique » assure encore l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy qui compte bien faire de l’opposition responsable sa marque de fabrique. « Vous verrez, la cohésion nationale va être un des seuls sujets dont on sera les seuls à parler ».

Z.C.

 

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