Accueilli par Catherine Lhéritier, présidente de l’AMF 41 et vice-présidente du département de Loir-et-Cher, Gérard Larcher, président du Sénat et 3e personnage de l’État a ponctué hier le congrès et le Salon des maires de Loir-et-Cher qui se tenait à la HAG avec pour thème « L’eau dans tous ses états ».
L’ancien président du Domaine national de Chambord a plaidé dans son discours de clôture « pour aller au bout de la démarche de décentralisation afin de gagner en cohérence et efficacité au plus près du terrain ». Selon le président républicain (LR) du Sénat, il faut moins de verticalité et l’Etat doit se concentrer sur ses fonctions régaliennes. L’échelon communal est donc clairement la « pierre angulaire » de la maison France » et il serait opportun de transférer aux communes des compétences par exemple en matière de logement.
Au préalable, le politologue Martial Foucault, professeur à Science Po et directeur du CEVIPOF, avait longuement présenté un sondage auprès des maires de France dans lequel ces derniers apparaissent comme l’institution politique à laquelle nos concitoyens accordent le plus leur confiance (74 % ). « Nous constatons un besoin de communalité renforcé » a conclu M. Foucault au terme de cette conférence intitulé « Les maires, repères ou fusibles de la République ? ».
Notons l’absence de Marc Gricourt, maire de Blois, dont la collectivité ne fait pas partie de l’AMF 41, et celle de Christophe Degruelle, président d’Agglopolys. Ce dernier a vivement protesté sur Facebook contre la position de Gérard Larcher se déclarant favorable à ce que le Rassemblement national obtienne la présidence de la commission des finances de l’assemblée nationale étant le principal groupe d’opposition.