La Scène nationale de la ville d’Orléans recevait ce mardi 17 Mai le compositeur Ctrl-z pour la représentation de l’œuvre 42, basée sur l’étude de la géométrie et plus particulièrement celle du cercle. Le titre de l’œuvre est une référence au principal antagoniste du film d’animation Akira du réalisateur japonais Katsuhiro Otomo. 42 est un point d’équilibre entre musiques traditionnelles asiatiques et sonorités électroniques, laissant le public transporté au sein d’une expérimentation sonore très contemporaine.
Par Antoine Lebrault
Le Hall d’entrée de la scène nationale de la ville d’Orléans était très bien garni à l’approche de la représentation du soir. Le public se pressait devant la salle Antoine Vitez pour assister à l’évènement. La figure du soir se nomme Ctrl-Z. Originaire d’Orléans, il est un enfant des années 1980 qui a grandi dans une période d’innovations technologiques et informatiques, qui l’inspire encore aujourd’hui pour ses diverses compostions musicales. Charles Zoltan, de son vrai nom, a choisi ce nom d’artiste en guise de diminutif de son prénom, mais aussi en hommage à la culture geek dont il est très proche. La patte de Ctrl-Z, c’est de pouvoir naviguer entre plusieurs univers, à la fois réalistes, mais aussi très fictifs.
Il attache une importance à l’aspect visuel durant ses représentations, laissant le public osciller entre l’ombre et la lumière.
42, la nouvelle création musicale de l’artiste reprend les codes habituels de son créateur. Il s’agit d’un point d’équilibre entre les musiques traditionnelles (asiatiques en particulier) et des sonorités électroniques.
La caractère immersif de la musique de Ctrl-Z se ressent dès lors le début de la représentation. Le public est invité à rester debout, et a former un cercle, entourant le compositeur. L’expérience se vit à 360 degrés. La structure circulaire se traduit par l’installation du système de diffusion autour du public. Le cercle est une composante indissociable de l’œuvre, car la forme géométrique est au cœur du processus créatif, et permet au public de se laisser bercer à travers l’univers très hybride du musicien.